UNE PRÉSIDENCE BIDEN TOUT EN FINESSE
Ce 28 janvier, à peine plus d’une semaine après avoir été investi à la présidence des États-unis, Joe Biden a signé, nous apprend Lifesitenews.com,un décret autorisant à nouveau le financement de l’organisation non gouvernementale pro avortement, International Planned Parenthood Federation.
Outre qu’il est à mon avis déloyal d’utiliser l’argent du contribuable pour financer un agenda militant, je commence à me demander de quoi sera faite la présidence Biden. En effet, depuis le début, non seulement on constate un nombre anormal de décrets, mais en plus, beaucoup de ces décrets relèvent davantage de la braguette que de toute autre chose. J’ai, soit dit en passant, déjà publié un article à ce sujet.
Cela dit je reste stupéfait de l’impulsion donnée à la présidence du grand Joe Biden qui, du moins je le pensais, restera dans l’histoire comme le Président qui a terrassé la bête immonde incarnée dans la personne de Donald Trump. Plus que de l’impulsion, cela relève à mon avis de la pulsion. Naïf que je suis, je pensais que lorsqu’on avait conquis de manière aussi triomphante la présidence de la première puissance du monde, on avait à coeur d’incarner la grandeur de l’État et de la Fonction, en se consacrant aux questions macroéconomiques, géopolitiques ou militaires. Pour Robbinet, tout cela est superflu. Sa priorité absolue ce sont les toilettes où iront pisser les mômes qui ne savent pas encore s’ils sont des filles ou des garçons. Le second Président catholique de l’histoire des États-unis n’a rien trouvé de plus urgent que de financer une organisation qui milite en faveur de la “santé procréative”. Derrière ce doux euphémisme, il faut y voir le génocide de millions d’êtres humains. Pas n’importe lesquels, les êtres humains les plus faibles qui existent.
Bien entendu, cette organisation qui bénéficie des largesses présidentielles a un riche éventail d’actions. Elle est très active en matière d’éducation sexuelle en prônant, par exemple, (je n’invente rien), la » masturbation vaginale ». Âmes sensibles s’abstenir.
C’est à se demander ce qui obsède tant le XLVIe président des États-unis. S’il est clair que Joe ne donne pas vraiment l’image d’un homme brillant du point de vue intellectuel, il a en revanche l’air d’être très agité du caleçon.
S’il s’agissait d’une mauvaise pièce de théâtre de boulevard, on rigolerait. Mais là, c’est de la vie et de la mort d’enfants dont il s’agit. Le pouvoir a été volé par des voyous aux obsessions et aux pratiques plus que douteuses.
Pourtant je crois me souvenir que Biden non seulement se présente comme catholique pratiquant, qu’il a assisté à la sainte messe avant d’être investi, mais encore qu’il a reçu le soutien inconditionnel du Pape François. Sauf que le milliard de catholiques aimerait bien une réponse claire de la part de la hiérarchie de l’Église. Comment est-il possible que le Président Biden soit autorisé à prendre la communion après avoir signé un pareil décret? Dois-je en conclure que, par son silence, la position de l’Église catholique a évolué sur les questions liées à l’avortement ?
Je n’ai aucune intention de faire la morale à qui que ce soit. En revanche, les catholiques, dont je ne suis pas, auraient, ce me semble, droit à une clarification des positions de Rome. Il est en effet inconcevable que des croyants puissent être excommuniés pour avoir conduit, participé ou subi des avortements, alors que l’avorteur en chef des États-unis aurait le droit d’avoir une main dans le bénitier, tandis que l’autre main tient le stylo pour signer de telles abominations. Si toutefois c’est avec son stylo qu’il signe.
Jacques Frantz