BERNARD ANTONY EST-IL ENCORE DU CAMP NATIONAL ?

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Ça fait très longtemps que je ne vous avais pas parlé de l’inénarrable Bernard Antony que, s’il n’avait pas été du camp national, on adorerait détester. Mais Bernard Antony est bien du camp national. Reste à savoir Duquel ? Parce que voyez-vous, Bernard Antony est inquiet. Il est inquiet à l’idée que les armes se taisent en Ukraine au grand dam de l’État d’Israël, des néoconservateurs américains et de Blackrock. Il a du mal à se faire à l’idée que le sang pourrait s’arrêter de couler. L’un des fondateurs du quotidien Présent prend maintenant ses sources dans le très centre-gauchiste Figaro.
Bernard Antony cite Laure Mandeville qui telle un agent microscopique a pu pénétrer dans le cerveau de Vladimir Poutine.
Rappelons qui est ce succube de Laure Mandeville. Elle est surnommée “ bon baiser de Washington ” tellement elle est idolâtre des Américains. Laure Mandeville (nous apprend l’excellent Ojim), est très dévouée au service d’une puissance étrangère qui, rappelons-le, a semé la mort du Vietnam à l’Iraq, en passant par l’Afghanistan et maintenant l’Ukraine. Peut-être sera-ce demain le tour de la France si elle votait mal. C’est aussi Laure Mandeville qui avait prédit en 2018 la défaite de Viktor Orban. C’est toujours la même Mandeville qui a osé déclarer au lendemain de l’attentat qui a failli coûter la vie à Donald Trump et qui a coûté la vie à un participant au meeting que l’ancien et bientôt le nouveau président avait sa part de responsabilité… Bref, qu’il l’avait bien cherché. « Trump est le deuxième (ancien) président, depuis Reagan à se retrouver sous le feu d’un tueur, filiation qui ne pourra que lui profiter. En même temps, comment ne pas voir que cette irruption de la violence en politique, dont l’attaque du 6 janvier contre le Capitole avait déjà été une manifestation effrayante, est l’aboutissement d’un processus de division et de radicalisation dans lequel Trump a aussi une très large part de responsabilité ? », Le Figaro, version en ligne 14/15 juillet 2023. Car comme Bernard Antony et son camarade Alain Sanders, Mandeville est fanatiquement pro-américaine, mais elle est surtout fanatiquement en faveur du Parti Démocrate. Le parti qui a favorisé les changements de sexe chez les gosses ou les gros bénéfices des laboratoires pharmaceutiques.
À l’instar de ses nouveaux amis, Bernard Antony est terrifié à l’idée de voir Kiev échapper aux valeurs roses. Il est horrifié, (pardon si je me répète), à l’idée que des hommes dans la force de l’âge pourraient demain ne pas mourir. C’est ainsi qu’il relaie l’appel de 160 personnalités ukrainiennes « Ne choisissez pas l’apaisement “. Oui parce que ceux qui sont pour l’“ apaisement ” en Ukraine sont soit morts, soit exilés, soit planqués. Mais de ça Bernard Antony n’en a cure, puisque le seul pays au monde où l’opposition est persécutée c’est la Russie.

Si les dirigeants occidentaux n’infligent pas, — comme ils l’ont promis — la défaite stratégique que Bernard Antony appelle de ses voeux à la Russie, c’est tout simplement parce qu’ils n’en ont pas les moyens. On ne répare pas en un claquement de doigts 5 décennies de démilitarisation et de désindustrialisation. Mais ça, Antony est trop haut perché pour le comprendre.
Alors il va falloir qu’il se résigne. Je sais, c’est dur, mais il va falloir se faire une raison et ne plus voir pour longtemps des gayprides à Kiev ou des transgenres parmi les cadres de l’armée ukrainienne.
Enfin pour conclure, je dirai que Bernard Antony est tellement sûr de son fait que lui qui aime tant “ répliquer ” ne donne à personne la possibilité de répliquer dans ses pages ni dans son émission. Débattons où tu veux et quand tu veux si tu es un homme. Mais Bernard Antony n’est pas un homme. C’est juste une minable pouce de soja qui le ferait presque prendre pour un Antifa. Oui, il est bien du camp national, mais du camp national de ses nouveaux amis Goldnadel et Zelensky.

Jacques Frantz

3 commentaires

  1. J’admire le commentaire implicite sur le style de Bernard Antony, boursouflé de constructions de la forme [article défini + exécrable/abominable/… + nom propre]. Avec la tournure « l’inénarrable Bernard Antony », on a un mini-pastiche.

    1. Cher lecteur,
      Je sais qu’on ne prête qu’aux riches, mais tout de même, vous me prétez des intentions largement supérieures à ma véritable volonté qui se limite à ouvrir les yeux des gens sur la manière de choisir qui écouter ou lire. Merci de votre fidélité à ce blog.
      JF

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