QUE FAUT-IL PENSER DES RÉSULTATS DE L’AUDIT À MARICOPA?

QUE FAUT-IL PENSER DES RÉSULTATS DE L’AUDIT À MARICOPA?

Les résultats de l’Audit du comté de Maricopa dans l’État de l’Arizona se seront faits désirer. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le soupir de soulagement des journalistes exhalait quelque peu l’halitose.

Que peut-on en retenir? D’abord, il a fallu beaucoup de temps. Les Démocrates et les Républicains tenant de l’oligarchie ont tout fait pour obstruer le processus. Étrange, n’est-ce pas, pour des gens sûrs de leur fait qui n’ont rien à cacher. Nous savons que l’audit est incomplet, puisque il est désormais acquis que les machines à voter ont été purgées et les routeurs n’ont pas pu être examinés.

Cependant, l’honneur est sauf puisque la certification est confirmée et que donc l’oligarchie est soulagée.

Le résultat est-il pour autant acquis? L’audit établit de manière indiscutable que le sénile de la Maison blanche a obtenu environ 11000 suffrages de plus que son adversaire. Sauf que l’audit établit également qu’environ 300000 voix sont litigieuses: certains électeurs ont voté plusieurs fois, d’autres ont voté bien que ne résidant pas dans la circonscription où ils se sont exprimés, enfin, comme en Corse, des morts ont aussi voté.

Le pouvoir de Washington a obtenu ce qu’il voulait, c’est-à-dire la certification que le Président en exercice a bien obtenu davantage de voix que son adversaire. Pour le reste, ce n’est pas du ressort de l’audit. L’audit a présenté des résultats, et ce sera désormais à la justice de se prononcer sur les bases de ces derniers. Le fera-t-elle? Là est la question.

Dans son discours de Perry (Géorgie), Donald Trump, devant une foule immense, revient en détails sur les fraudes en donnant des chiffres précis. Comme toujours, son discours est ambigu:
d’un côté il se déclare candidat à l’élection de 2024, ce qui pourrait laisser croire qu’il abandonne la partie. Mais d’un autre côté il affirme (à mon sens avec raison), que si l’élection a été volée, il y a de fortes chances que les suivantes le soient aussi, ce qui rendrait définitivement impossible la victoire d’un patriote.

Enfin, on ne compte plus les accès de sénilité du squatteur actuel de la Maison blanche. Tantôt il réclame sa maman, tantôt il s’adresse à l’un de ses fils décédé, probablement pour l’appeler à voter démocrate. En outre, le mandat de Joe Biden est absolument catastrophique. Du contrôle des frontières du pays à l’Afghanistan, l’Administration démocrate est en échec sur tous les grands dossiers. La popularité de Brejnev 2.0 est en chute libre. Or si le Pouvoir soviétique n’avait que faire d’être populaire, aux États-unis l’opinion compte tout de même un peu.

Maintenant, toute la question est de savoir si une instance judiciaire aura le courage d’assumer les conséquences de décisions courageuses. Si la Justice est bien la Justice, elle ne pourra que conclure que les élections ne se sont pas déroulées de manière conformes. Sauf qu’en pareil cas, cela signifierait que le Président actuel occupe son poste de manière illégitime, ce qui aboutirait à une gravissime crise de régime. Très franchement, j’ai l’impression, au risque de me tromper, que tout le monde aimerait éviter cela.

Cela dit, l’essentiel est à mon avis ailleurs. Ce qui est en cause, c’est le système électoral américain. Il est à la fois complexe et archaïque. Il serait tellement plus simple d’élire le Président à la majorité absolue des voix, soit au suffrage universel direct, soit par l’intermédiaire des représentants élus. La complexité du système électoral porte en son sein le ferment de la fraude et de la contestation. Or face au conservatisme culturel des anglo-Saxons, je doute qu’il soit possible de remettre les choses à plat.

De toute évidence, l’histoire n’est pas terminée.

Jacques Frantz

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