PASSÉE LA COLÈRE, VIENT LE TEMPS DE L’ANALYSE
Cher lecteur, le temps de la colère étant passé, il est temps de faire une analyse des résultats du scrutin.
Notons en premier lieu qu’il n’y a pas que de mauvaises nouvelles. La défaite de Philippot et de Marine marquent un certain statu-quo au sein du mouvement qui, s’il n’arrange rien, ne lui sera pas préjudiciable. Toujours au titre des bonnes nouvelles, notons tout de même que l’opposition nationale triple ses scores par rapport au scrutin de 2010. Ainsi, l’opposition nationale n’a jamais fait d’aussi beaux scores. S’il est impossible de parler de victoire, on peut parler de scores historiques.
On peut également se réjouir de la nouvelle configuration des régions Nord Pas-de-Calais Picardie qui se retrouvent dans la configuration de bipartisme dont je parlais dans l’un de mes récents articles. En effet, pour la première fois, le Front national se retrouve dans ces régions de facto le seul représentant de l’opposition face à l’UMPS. Le fait que les socialistes aient capitulé en race campagne confient à Bertrand et Estrosi le soin de représenter leurs intérêts, ce qu’ils feront sans mollir. Cela a pour mérite d’inscrire dans les faits ce que le mouvement national dénonce depuis longtemps.
Enfin, notons une bonne fois pour toute que l’entreprise de dédiabolisation voulue par Marine et Philippot dont on se demande qui fait l’homme et qui fait la femme a définitivement échoué. Les Républicains et le parti socialiste ont ponctué d’un coup de sifflet bref cette dédiabolisation à laquelle ils ont fait semblant de croire le temps que Marine commette le parricide dont elle ne se relèvera pas, mais c’est une autre histoire.
Jacques Frantz