SI VOUS VOULEZ SUPPRIMER UN JOUR FÉRIER, SUPPRIMEZ LE 11 NOVEMBRE
ГОВОРИТ МОСКВА ICI MOSCOU
Il n’aura échappé à personne que nous sommes le 11 novembre et que le 11 novembre en France est férié. Pardonnez-moi de trouver cela un peu surprenant en particulier à un moment où le régime a un si grand besoin d’argent et où on parle de supprimer un nouveau jour non travaillé.
Au lendemain de la boucherie qu’a été la première guerre mondiale, il était parfaitement normal d’honorer les survivants de cet effroyable carnage. Carnage voulu (selon certains complotistes dont je me réjouis de faire partie), par la finance mondialiste soit dit en passant, mais ce n’est pas le propos.
Un jour férié et chômé le 11 novembre n’a plus lieu d’être. L’armistice appartient désormais entièrement à l’histoire, dès lors que la totalité des anciens combattants sont morts. Sinon, on pourrait déclarer férié la fin de toutes les guerres et on serait en congés toute l’année. Donc il serait juste de supprimer ce jour.
L’Italie, qui fête l’armistice de la même guerre le 4 novembre, a abandonné le jour férié en 1977, le remplaçant par une cérémonie le premier dimanche de novembre.
Même chose au Royaume-Uni où les cérémonies sont organisées le dimanche qui suit le 11 novembre.
Il n’y a guère que la France qui tient mordicus à ce jour férié tout en voulant en supprimer un. Comprenne qui pourra.
L’explication n’est pourtant pas difficile à trouver. La suppression d’un jour férié n’est pas seulement proposée pour des raisons économiques. Elle s’inscrit dans le processus de déchristianisation à marche forcée du pays. On s’était attaqué à la pentecôte, et il ne fait guère de doute qu’on s’attaquera à un autre jour sacré pour les catholiques. De la même manière, il n’est plus permis de parler des vacances de noël ou de pâques, mais des vacances d’hiver ou de printemps.
L’objectif est donc de casser le rythme de nos saintes fêtes. En prendre conscience, c’est déjà résister.
Jacques Frantz
Tellement vrai ! Un certain Jacques sur le passage de qui l’herbe ne repousse pas (il suffit pour comprendre l’énigme, d’inverser les voyelles de son patronyme), proposait de transformer Noël en « fête des enfants » et Pâques en « fête de la liberté », de quoi s’étrangler de la part d’un des pires esclavagistes de la planète. De nos jours, il est de bon ton de souhaiter aux gens de joyeuses fêtes de fin d’année. Moi, je me fais fort de souhaiter un saint et joyeux Noël. Je me souviens d’une année où j’avais relayé un message qui disait : « Coucou les laïcards », suivi d’autant de « Joyeux Noël » que le réseau X pouvait en permettre à l’époque dans un seul message. Une provocation bien inutile face à l’hystérie anti-chrétienne ambiante, mais chacun fait ce qu’il peut, comme on dit.
D’abord non, ce n’était pas inutile, puisque les laïcards sont devenus tellement hystériques que ce sont ces petits riens qui les mettent en rage.
Ensuite, quand le Jacques en question parle d’enfants, ça me met mal à l’aise vue qu’il est l’ami d’un autre… Jack très ambigu sur ces questions.