Je suis de droite et j’en suis fier!
Nous savons tous que la droite, depuis longtemps a gagné haut la main la bataille des idées et a perdu ou perd systématiquement (mais il n’est jamais trop tard) la bataille de la communication.
Il me semble qu’il est largement temps de remédier à cela. Par bonheur, Moumou et sa clique nous donnent un sérieux coup de main. Pour une fois que Moumou et sa petite clique de voyous nous donnent du bonheur, je vous laisse marquer ce jour et cet article d’une pierre blanche. Pour la première fois, les dirigeants de la gauche ont perdu les pédales et ne contrôlent plus l’outil de communication. Jusque-là, la gauche au pouvoir mettait en oeuvre ses réformes vouées à l’échec et imputait cet échec au bilan de la droite qui l’avait précédée. Cela marchait tellement bien que la droite de retour au pouvoir n’osait pas abroger les réformes de la gauche, de peur de livrer une bataille de la communication perdue d’avance. Tenez, l’histoire des 35 heures. On nous avait promis que les 35 heures allaient résoudre une bonne fois le problème du chômage. Ce n’était pas idiot, pensez-y une minute. Faites un effort de raisonnement mathématique de gauche. Si les gens travaillent moins on va avoir besoin de davantage de gens pour travailler Non? Ce faisant on résout mathématiquement le problème du chômage. Le résultat de 14 années de semaine de 35 heures, 5 millions de chômeurs. Oui parce qu’il faut vous dire que les chiffres du chômage qu’on nous donne ne prennent en compte qu’une partie des chômeurs. Vous êtes inscrits au chômage, vous avez trouvé 3 heures de travail dans le mois, vous sortez des listes. Il n’empêche que la droite ne revient pas sur la réforme de peur de passer pour méchant qui détruit l’idéal de la gauche. Bon, je vous concède que la droite dont je parle sors du même moule voire du même moumoule que la gauche qui lui fait victorieusement concurrence dans la presse et occasionnellement dans les urnes.
Une question cependant me taraude: la bataille de la communication est-elle vouée à l’échec? Avons-nous des idées de méchants alors que la gauche serait en permanence dans le camp du bien? J’espère qu’après la lecture de cet article vous serez convaincus du contraire et irez porter haut l’étendard des idées qui, si elles n’ont pas toujours fonctionné, (tout le monde fait des erreurs) sont la plupart du temps de simples idées de bon sens avant d’être des idéaux fumeux véritables chevaux de Troie d’une extrême violence. Parce qu’il faut le savoir, la gauche gouverne toujours par la violence. Le peuple est bon tant qu’il suit. S’il n’arrive plus à suivre, c’est la coercition, la violence, voire la dictature. Manuel Valls en est l’emblématique exemple. Du temps où le parti communiste régnait sans partage sur l’URSS, tout le monde était heureux. Les gens étaient tellement heureux qu’ils ne s’en apercevaient pas; à telle enseigne qu’il a fallu les empêcher de sortir de peur qu’ils n’aillent trouver leur bonheur ailleurs. Bref, d’aberrations économiques en dérives mafieuses, la dictature communiste a fini par s’effondrer. Malgré des dizaines de millions de morts qu’on ne pourra jamais dénombrer, malgré les purges d’intellectuels, il reste des gens pour dire que le bilan est globalement positif. Essayez pour voir de dire que le bilan du nazisme est globalement positif, et c’est direct la correctionnelle. La réalité c’est que le procès du communisme n’a jamais été fait. La réalité c’est qu’il n’y a presque jamais personne pour donner la réplique à un intellectuel de gauche. Pire, nous avons honte de ce que nous sommes. Souvent non seulement les gens n’osent avouer qu’ils sont de droite, mais ils n’osent même plus se l’avouer à eux-même. Certains botteront en touche en disant qu’ils ne sont ni de droite ni de gauche, que ces clivages sont dépassés etc… Ben voyons, on nous a rebattu les oreilles avec “le peuple de gauche” “les idéaux de la gauche” “les valeurs de la gauche”, j’en passe et des meilleures, et maintenant que la gauche a montré l’étendue de sa supercherie, que les gens de gauche ont montré l’étendu de leurs incompétences, à l’heure où on se rend compte que gouverner par idéologie est la cause des malheur du peuple, on vient nous dire que tout ça c’est du vent? Même au Front national on vient nous dire par voies détournées qu’on n’est plus bien sûr d’être de droite. Eh bien non. L’idéologie intellectuelle de droite est victorieuse et doit le dire.
Alors mes chers amis, il est temps de relever la tête et d’affirmer fièrement ce que nous sommes. Nous sommes de droite et nous en sommes fiers. Partout où la gauche a gouverné ce n’est que malheur et désolation. Lénine, pour éviter le chaos à son pays n’a eu d’autres choix que de faire un virage ou plus exactement un redressement vers la droite et ce fut la NEP. Staline a mis un coup de barre à gauche et ce fut la collectivisation qui est un génocide qui ne dit pas son nom. Pourquoi ne dit-il pas son nom? parce que c’est une mesure de gauche.
Plus près de nous, Mitterrand a dû mettre un coup de barre à droite pour éviter d’aller dans le mur. Les communistes ont du reste refusé de participer au gouvernement en 1984. Reconnaissons au moins que nous avions raison. Cessons d’avoir le triomphe modeste.
Je suis fier d’être de droite. La droite, c’est mon camp du bien à moi et la gauche mon camp du mal. La maladie, la tristesse, le malheur, les accidents, le divorce, l’avortement, la haine, voilà qui sont pour moi des éléments de gauche. En revanche, l’amour, la famille, le mariage, la santé, le bien-être sans oublier l’humour, voilà qui sont pour moi de solides éléments de droite.
Ttrop souvent nous avons baissé la tête lorsque, autour d’une table, nous n’osions pas répliquer aux perroquets de la gauche drapée des vertus de l’antiracisme et de la justice sociale. Fini! Soyons fiers et relevons la tête. Venez déjà commenter sur ce blog et l’enrichir.
Jacques Frantz
Post Scriptum, (j’ai toujours du mal à écrire PS) En cliquant sur “j’aime” pour cet article, vous reconnaissez être fier d’être de droite.
Je n’aurais, comme souvent, pas mieux dit! J’ajouterai simplement que pour que nos idées fleurissent à nouveau non seulement dans le débat, mais aussi dans la réalité du pays, je veux parler des idées que nous fondons à la fois sur les valeurs traditionnelles de la famille, du mariage, de la morale et du partage, mais aussi de la liberté, notamment de la liberté d’entreprendre, pour que ces idées, disais-je, prennent tout leur sens, la France doit redevenir un État et non un gouvernorat aux ordre de Bruxelles et de Washington. En effet, la liberté doit nécessairement avoir un cadre, et en l’occurrence, la gauche et ses affidés de la pseudo-droite s’emploient méthodiquement à détruire le seul cadre qui vaille, celui d’un État au service de ses citoyens et non d’une bureaucratie totalitaire. Ainsi restauré, l’Etat doit jouer le seul rôle qui lui revient, c’est-à-dire le rôle de protecteur des plus faibles et des libertés. L’Etat communiste s’est assis sur les libertés, l’Etat socialiste tend au même résultat par des lois liberticides et aussi en désorientant les citoyens qui ne savent plus où ils vont.