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Peu l’ont noté, mais, le 9 juin 2024, nous avons assisté à un petit miracle.
Alors que rien ne l’y obligeait, Emmanuel Macron, dans la foulée de sa défaite aux élections européennes, annonçait la dissolution de l’Assemblée dite nationale. Personne, même pas lui-même, n’a vraiment compris la portée politique d’une telle mesure. La fraction du corps électoral qui s’était déplacée pour mettre son bulletin dans l’urne ayant signifié à Macron et à ses équipes son rejet massif de la politique menée, il ne faisait aucun doute que la dissolution n’allait apporter que de l’instabilité politique et ne ferait, en fin de comptes, qu’affaiblir la position politique du président de la république qui n’avait pas besoin de ça. C’est donc sans aucune raison que Macron a dissout.
Or la dissolution est intervenue au beau milieu de l’examen du projet de loi dit « sur la fin de vie », texte destiné à pousser hors du corps social ceux qui s’attardent ici-bas. Plus généralement, le texte a pour but de se conformer, sous couvert d’humanisme (l’enfer est toujours pavé de bonnes intentions) à un agenda hédoniste international qu’on pourrait croire, si on était complotiste, destiné à réduire la population mondiale. Il n’empêche que la France est à la traîne sur le sujet et entend bien mettre les bouchées doubles pour rattraper son retard.
Ainsi, les parlementaires examinent en ce moment un nouveau texte très agressif qui prévoit entre autres choses joyeuses le suicide assisté ou l’euthanasie pour une population qui dépasse très largement les personnes en fin de vie à brève échéance, dont il faudrait abréger les souffrances.
Il sera en effet possible de demander la piqûre à tout âge (y compris avant la majorité) et dans des cas de pathologies purement psychologiques comme le mal-être ou la dépression.
Par exemple, une adolescente en pleine puberté qui se trouve grosse et moche pourra très bien solliciter l’aide à mourir. Même chose pour un garçon devenu fille, très dépressif après une transition de genre mal supportée. Tout ça bien sûr sans que les parents aient leur mot à dire. Oui parce que le texte prévoit, à l’instar du « délit d’entrave à l’IVG » déjà en vigueur, le « délit d’entrave à l’aide à mourir ». Peine encourue, 1 an de prison et 15 000 euros d’amende. Ajoutons à cela que les personnes ainsi décédées seraient comptabilisées comme « mort naturelle ». Ni vu ni connu.
Tu as bien compris lecteur : remonter le moral à un proche qui veut en finir va t’envoyer en taule.
Dans son intervention télévisée du 13 mai, le président Macron n’a pas exclu de consulter les Français sur le sujet par référendum. On peut douter d’une telle consultation, d’autant qu’aucun référendum n’a eu lieu sur des questions sociétales, et que ce serait contraire à l’esprit de la Constitution. De surcroît, on imagine le déchaînement de propagande médiatique. Vous me direz, les médias en font déjà des tonnes sur le sujet. La presse, le cinéma, la pression est permanente. Le pis est que très souvent les propagandistes de la mort anticipée ne sont pas pressés de quitter ce monde. Ainsi, Henri Caillavet est mort centenaire et Jacqueline Ente, plus connue sous le nom de Line Renaud, a 97 ans. La piqûre c’est pour les autres.
Il reste moins d’un mois avant qu’une nouvelle dissolution soit possible. Il est rare qu’un miracle se répète. Pourtant, une telle répétition ne serait-elle pas en soi un nouveau miracle ?
Jacques Frantz
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L’aide à mourir, c’est le cas de le dire, c’est leur raison de vivre, ils ne s’en privent pas ! Une dissolution, hautement improbable, ou une nouvelle censure, tout aussi hautement improbable, hormis la prière, rien d’autre, à vues humaines, ne semble vouloir enrayer le funeste cours des choses.
Bonjour,
Et encore, si vous aviez entendu les extraits de ce qu’ils appellent un « débat » sur cette loi à l’assemblée nationale.
Ces gens prétendent à nous représenter mais Leur simple niveau en terme de langue française est abominable.
En la matière, c’est difficile de hiérarchiser l’horreur, mais je crois que les élus écologistes sont véritablement tous des personnes possédées par le démon.
Je crois que les ronces seront désormais plus protégées que la vie humaine.
Quand on y pense, les débats avec les élus RN version 1986-88 avaient, tant sur la forme que sur le fond, une tout autre alure, il faut les relire pour comprendre la qualité des orateurs de la droite nationale d’alors.
De toute façon, que pouvons-nous attendre désormais de 577 élus dont tous sont médiocres, sans exception.
En revanche et une fois encore, je tape toujours sur les mêmes mais que voulez-vous, on ne se refait pas…, l’Eglise de France est plus que jamais abonnée au service minimum sur cette question de la fin de vie.
On dirait que décidément, notre échec à faire échouer le mariage pour tous a durablement sonné l’invisibilisation des catholiques dans toute question dite sociétale.
Et comme par hasard, on nous sort des affaires genre Bettharram ou abbé Pierre juste avant la discussion d’un tel projet de loi, histoire d’enfoncer la hiérarchie catholique dans l’éternel littanie d’excuses et de repentances inutiles.
Surtout que pour ce qui concerne l’Abbé Pierre, ce pauvre homme, vraissemblablement malade mental et sexuel, a beaucoup servi; au sens strict.
Pour revenir à l’Eglise de France, cette institution s’est contentée d’un communiqué de presse fort léger et écrit en prime avec la signature de représentants des 5 autres religions reconnues par notre Etat Laïc.
Résumé, ce texte eucuménique est franchement mou du genoux si vous me permettez l’expression, histoire de ne froisser surtout personne; du coup on ne dit plus rien.
certains vont même plus loin encore que de ne rien dire. Quel espoir nous reste-t-il encore après ceci : https://tribunechretienne.com/euthanasie-oui-et-non-la-declaration-hallucinante-de-monseigneur-jordy-ou-lart-de-renoncer-a-la-verite/
d questions ^pour éclairer le de déba ?eux
la sollicitatiion pour la fin de vie obligatoire concerne aussi oes sans papiers,avec ou sans OQTS?
le titre de l’article indique que vous êtes contre l’application choisie eou non de la peine de mort?
Merci de ton commentaire. La réponse à la première question est non, puisque pour avoir le privilège d’être piqué comme un chien galeux, il faut être français ou résider légalement sur le territoire.