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À dix jours des élections présidentielles américaines, la tension est palpable. Je n’ai pas de boule de cristal, et prévoir l’avenir est trop hasardeux. Cependant, nous pouvons faire un point de la situation.
Le Président Trump est dans une situation inédite. Il a déjà été à la maison blanche, il a déjà été élu président des États-Unis. Cette situation n’est pourtant pas sans précédent. En 1888, le président sortant Grover Cleveland manque sa réélection face à Benjamin Harrison qu’il battra à nouveau en 1892. Ainsi, Cleveland devient le 22e et le 24e président des États-Unis.
Si l’adversaire de Trump, Kamala Harris, a obtenu l’investiture démocrate par une porte dérobée, Donald Trump, lui, a gagné les primaires haut la main. Si, en 2016, son investiture a pu apparaître, aux yeux de certains, comme une surprise, en 2024, l’ancien président et à nouveau candidat a écrasé ses adversaires.
Même s’ils sont un certain nombre chez les Républicains à ronger leur frein, Trump s’est imposé comme le “patron” seul capable de ravir la présidence aux Démocrates qui n’ont de démocrates que le nom.
Côté Démocrate, justement, les choses sont beaucoup plus compliquées. Pas vraiment de primaires puisque le président sortant est en principe, sauf accident, reconduit pour briguer un second mandat. Sauf qu’accident il y a eu. En réalité, c’est un faux accident. Les Démocrates se sont aperçus au beau milieu de l’été que Joe Biden (président en exercice), n’avait peut-être pas les capacités cognitives nécessaires pour présider aux destinées des Américains et d’une bonne partie du monde que les Américains, via leurs proxies, occupent. C’est d’autant plus bête qu’on les avait prévenus. À croire que les Démocrates ne lisent pas le blog de Jacques Frantz et ils ont tort. S’ils l’avaient lu, ils auraient demandé à Joe de ne pas se représenter, (ce qu’ils ont été contraints de faire de toute façon), ils auraient organisé des primaires en bonne et due forme, et l’élection aurait pu se dérouler d’une manière plus régulière. À moins que l’objectif était d’éviter la case primaire où, soit dit en passant, Kamala Harris n’avait aucune chance. D’ici à penser que la découverte soudaine de la démence de Biden n’était qu’un coup monté pour éviter à Harris de passer par la case primaire, il n’y a qu’un pas que je me refuse à franchir n’ayant ni lu ni entendu d’analyses confirmant cette thèse.
Au moment où j’écris ces lignes, les sondages donnent les deux candidats au coude-à-coude, ce qui ne veut strictement rien dire. Le système électoral aux États-Unis est tellement opaque et compliqué qu’il est impossible de faire un pronostic par sondages, surtout lorsque les scores sont aussi serrés. Il s’agit d’un suffrage indirect où les règles ne sont les mêmes dans aucun État. Dans tous les États sauf un, (le Nebraska), le candidat gagnant remporte tous les grands électeurs et les suffrages obtenus par le perdant ne comptent pas. Dans d’autres États, il est interdit de contrôler l’identité des votants, de sorte qu’en réalité on ne sait même pas qui vote. En Californie, par exemple, vous ne pouvez pas aller boire une bière sans montrer vos papiers, mais en revanche, vous pouvez aller voter sans même prouver que vous en avez le droit et la qualité. Autrement dit, on fait tout pour rendre la fraude possible tout en traitant de complotistes ceux qui la dénoncent. Autrement dit encore, tout est fait pour que, quel que soit le vainqueur, l’élection soit contestée. Et sans vouloir mettre ma main au feu car comme l’abbé Pierre en son temps, j’ai trop besoin de mes mains, je suis prêt à parier qu’elles seront contestées.
Il n’est donc pas sûr du tout que nous connaissions, au matin du § novembre, le nom de celui qui remplacera Joe Biden, contraint de faire ses paquets par ses meilleurs amis.
Malgré tout, il y a quelques signes qui ne trompent pas. La voyoucratie médiatique semble tendue. Plus l’échéance approche, et plus la presse sort des peaux de bananes ridicules contre Trump. Histoire d’agressions sexuelles, fascisme, nazisme j’en passe. Ils sont même allés jusqu’à accuser Trump de démence. Quand on voit les efforts déployés pour dissimuler la démence de Biden qui faisait dans sa couche, on croit rêver. Traiter Trump de “débile mental”, c’est parfaitement loyal et conforme à la vérité. Constater la démence de Biden avant tout le monde, c’est complotiste. Faut-il y voir un signe de désespoir ? Je laisserai le lecteur juge. Toutefois, quand on pense que Trump a été l’objet de deux tentatives d’assassinat, on a des raisons de penser que certains, (à tort ou à raison), pensent que même une fraude ne saurait être suffisante pour empêcher sa victoire.
Enfin, il y a l’interview de Kamala Harris donnée à Foxnews. C’est à mon avis pire que la prestation offerte par Biden au fameux débat qui a fait couler tant d’encre, et qui a décidé de son sort du candidat Biden. Elle n’a répondu a aucune question. La seule chose qu’elle a su faire, c’est nous faire entendre son rire de dinde, (Dangereux à un mois du thanksgiving), et prédire l’apocalypse en cas de victoire de son adversaire, il n’y a à peu près rien eu. Elle n’a même pas été capable de défendre son bilan. Je reconnais que c’est dur, mais quand même, Personne dans son équipe n’a rien trouvé? Même quand on lui a offert sur un plateau de parler des mesures sociales qu’elle compte mettre en place une fois élue, elle a conseillé d’aller sur son site. Et ne parlons pas de l’épisode sur la sénilité du président, où, prise à son propre piège, (après tout c’est elle qui a levé le lièvre de la débilité de Trump), elle complètement séché.
Je pense que les plus lucides de son entourage doivent se ronger les ongles jusqu’aux poignets.
Si le scrutin se déroule à la régulière, l’élection est imperdable pour Trump. Seulement il y a une inconnue, la fraude. Or étant donné que Kamala Harris a volé le Parti Démocrate en usurpant l’investiture, le pire est à craindre pour la suite. Attendons!
Jacques Frantz
Découvrez ou redécouvrez le podcast La haine de Trump
« Le nombre de voix ne compte pas; seul le comptage des voix importe », il parait que la citation est de Staline, j’ en doute un peu. En tout cas elle a été reprise dans un film de Scorsese « Les guerriers du Bronx » relatant les luttes entre gangs les premières années de New York, voilà qui m’étonne moins, la tricherie les institutions américaines l’ ont dans le sang. Outre le fait qu’il y impossible de voir clair tellement le système est opaque, il est interdit d’ envoyer de l’ étranger des observateurs pour constater le bon déroulement des élections. Alors aussi que les occidentaux ne se privent jamais d’ en missionner dans des pays qui ne sont pas dans « Le camp du Bien ». Passons…
Il est exact que Staline a dit: » Ce qui est important, ce n’est pas le vote, mais qui compte les votes « .
IL reste peut de temps à attendre.
J.F.