LES CUL-TERREUX FONT TREMBLER L’ALLEMAGNE
Depuis quelques semaines, ça s’agite chez les agriculteurs allemands. Comme ceux qui me lisent le savent, je ne crois pas beaucoup au caractère spontané des manifestations. Cela dit, tout ce qui fait trembler le gouvernement mondial, que ce soit à Berlin ou à Paris est toujours bon à prendre. Comme le montre Soljénitsine dans son livre “Une journée d’Evan Denisovitch”, ce qui est mauvais pour le pouvoir est bon pour nous. Nous n’allons donc pas bouder notre plaisir, et peu importe si les meneurs allemands sont des oppositions contrôlées qui veulent régler leurs comptes avec le pouvoir en place dans le cadre de luttes intestines.
Une chose m’interpelle cependant. Nous avons vu que les événements en Russie, et en particulier les sanctions économiques qui, on s’en souvient, devaient mettre l’économie russe à genoux, ont été fort préjudiciables à l’industrie et plus généralement à l’économie allemande qui, comme on le sait, est le moteur de l’Europe et de l’Euro.
Beaucoup d’industriels allemands ont bien un peu toussé, mais Washington a rapidement montré qui était le maître en faisant exploser les gazoducs, histoire que les Allemands ne soient pas tentés d’aller acheter du gaz à pas cher chez Poutine. Cela fait, beaucoup d’industriels se sont consolés en délocalisant leurs activités aux États-Unis. Et tant pis pour les pauvres diables privés d’emplois en Allemagne, ils boiront un peu moins de bière, mangeront un peu moins de saucisse et puis c’est tout. C’est que chez ces gens-là, MOnsieur, l’être humain n’est qu’une variable d’ajustement.
Sauf que le mode de vie que veut nous imposer la finance apatride trouve ses limites dès lors que le réel finit toujours par s’imposer. Les partisans du “nomadisme” et du “sans racine” oublient un peu vite que pour faire pousser des pommes de terre, il faut de la terre. Ici, pas question de délocaliser la production. Ceux qu’on veut faire crever n’ont pas d’échappatoire. Or le pouvoir gauchiste allemand comme tout pouvoir gauchiste qui se respecte, impose sa politique nuisible par la force. C’est donc sous la contrainte que les agriculteurs allemands lui ont rappelé combien il lui en cuirait s’il s’obstinait.
Chez nous, les médias aux ordres sont très discrets sur ce qui se passe chez nos voisins. C’est bizarre, parce que si les Français sont des professionnels des manifs, nos voisins allemands ne descendent dans la rue que lorsque la situation est grave et que toutes les voies de négociations sont demeurées sans issue. Aussi, le traitement médiatique devrait être à la mesure du caractère exceptionnel de l’événement.
Seulement au Château, Freluquet fait sous lui dès qu’il entend, même très loin, la populace qui grogne. Dans ses cauchemars, il voit des myriades de gilets jaunes. Ce merdeux, à qui, décidément le costume d’homme d’État ne va pas, vit dans la hantise d’une révolte populaire. On se demande bien pourquoi, puisque, non seulement il a été triomphalement élu à deux reprises à la présidence de la république, mais encore, lui et ses sinistres sont fêtés dès qu’ils mettent le nez dehors.
Ainsi, par son silence, le Régime montre qu’il a peur, ce qui pour nous, est suffisant pour soutenir la protestation paysanne en gardant à l’esprit que la “révolte paysanne” est la mère de toutes les révoltes.
Jacques Frantz
Comme on dit, pas de pays sans paysans ! J’ai bien vu passer sur les réseaux quelques mots au sujet d’une manifestation d’agriculteurs à Toulouse mais cela semble insignifiant pour le moment. Affaire à suivre!
Exact,
C’est la dure réalité à laquelle est confrontée la gauche mondialiste. C’est ce qui la fera perdre. À un moment donné, la loi naturelle est dure, mais c’est la loi.
Message diffusé ce matin sur un canal Telegram que je suis, bien sûr ce n’est pas sur Big media que vous entendrez parler de ces événements :
Les blocages des agriculteurs se multiplient et s’installent dans la durée en Occitanie :
autoroute A64 à Carbonne (illimité)
accès à l’A64 à Tarbès (illimité)
accès à l’A64 à Saint-Martory
RN124 dans le Gers (illimité)
RN20 à Tarascon dans l’Ariège
sortie de l’A645 vers l’Espagne (illimité)