FERMERA FERMERA PAS!

FERMERA FERMERA PAS!

Aux lecteurs les plus fidèles de ce blog

Chers lecteurs,

Vous l’avez constaté, ce recueil de chroniques est resté étonnamment calme alors que l’actualité de ces derniers mois, c’est le moins que l’on puisse dire, n’a pas fait relâche. À vous qui suivez fidèlement ce blog, je dois quelques explications voire des excuses. Rassurez-vous, je ne viens pas vous dire ici que je me bats courageusement contre une longue maladie. Ce n’est pas moi qui suis malade, c’est la France. Comme vient de le démontrer la gestion des conséquences de l’ouragan Irma, la France est vraiment malade, parce que colonisée par des parasites chargés de piller sa richesse héritée de siècles de génie qui lui ont apporté, certes, non sans écueils, grandeur et prospérité.

Cette France malade n’attend pas un médecin qui revêtirait les traits d’une personnalité providentielle. Il serait naïf de croire qu’un général de Gaulle, un napoléon ou même un roi pourrait incarné le miracle dont le pays a besoin. Non! le seul médecin de la France, c’est son peuple guidé par Dieu. Or le moins qu’on puisse dire, c’est que le peuple guidé par Dieu est aujourd’hui écrasé par un peuple de substitution guidé par qui on sait… (Voir l’article précédemment sorti). Si, contrairement à bon nombre de personnes, je n’ai aucun doute sur l’issue heureuse du combat, j’ai l’obligation de questionner mon rôle dans ce combat. Bien sûr, jamais je n’ai eu la prétention que mon rôle soit déterminant. Mais entre apporté un petit grain de poussière à l’édifice et brasser le vide, il y a un monde. Or j’ai eu des prétentions en ouvrant ce blog. Cependant le constat est cruel:

Nombreuses sont les sources de réinformation déjà existantes qui, et c’est tant mieux, font ce travail bien mieux que moi dans mon coin. Dans ce contexte, dire autrement ce qui est dit déjà par d’autres n’est-ce pas enfoncer des portes ouvertes? Je suis également forcé de constater que malgré mes efforts, ce blog est resté confidentiel. Soyez rassurés lecteurs, je n’ai jamais attendu la gloire. Cependant je suis obligé de me demander si je fais bien un travail qui profite à quelques dizaines de personnes qui trouvent la même chose, voire certainement mieux ailleurs. Je ne suis pas doué pour l’autopromotion. Ainsi, je n’ai pas su au cours de ces années attirer lecteurs et contributeurs en nombre suffisant. Pour être contributeur à ce blog, je reconnais que la sélection est sévère. Placer le curseur est très difficile dans un pays où la liberté d’expression est chaque jour plus restreinte. Peut-être par prudence, peut-être par pragmatisme eu égard à la portée de ce projet, les quelques grands noms de notre famille de pensée qui lisent occasionnellement ces pages n’ont pas donné suite à mes propositions. Donc si je crois devoir me reconnaître un certain savoir-faire, je dois aussi constater que je n’ai aucun don pour le “faire savoir”. Or aujourd’hui c’est peut-être ce qui est le plus important.

J’ajoute que j’ai dû me remettre radicalement en question concernant mes capacités d’observation. J’ai sérieusement pensé en effet que Macron ne s’en sortirait pas. Jamais je n’ai imaginé une victoire de la droite nationale trop mal représentée, mais je pensais que Fillon surmonterait les embûches que l’oligarchie lui avait mises. La victoire de Macron en réalité dès le premier tour m’a beaucoup surpris. La prestation catastrophique au débat entre les deux tours d’une Marine Le Pen hystérique a fini de me bouleverser. Le triomphe de Macron m’a mis en PLS. Tout cela m’a donné le temps de la réflexion.

Macron est élu Président de la république. Tout le monde sait que c’est en réalité un criminel en col blanc qui a bénéficié pour être élu d’un ultra favoritisme médiatique, d’une grande mensuétude judiciaire et d’une fraude électorale qui n’a rien à envier au pays d’Afrique auquels nous donnons des leçons. Or les gens qui ont voté pour cet homme sont des complices de ce criminel. Ils auront les mêmes comptes à rendre que ceux à qui ils en demandent depuis 1945. Il apparaît clairement aujourd’hui que la victoire est impossible dans les urnes. Pourquoi? simplement parce que les règles du jeu ne sont pas les mêmes selon le camp auquel vous appartenez. En conséquence, informer c’est bien, mais d’autres le font mieux que moi et avec davantage de résultats. Cela aurait un sens s’il fallait obtenir des voix, mais comme nous l’avons vu plus haut, cela ne sert à rien. Aussi, ai-je décidé de me donner jusqu’au premier trimestre 2018 pour choisir de continuer ou de cesser les chroniques de ces pages.

Si je ne vois pas plus d’intérêt non pour la gloire ou pour du chiffre, mais pour créer un vrai débat, le blog fermera au plus tard en mars 2018. Rédiger pour ce blog est pour Boulevard Voltaire est trop chronophage.

En conclusion, je dirai que ce blog est aussi votre propriété. Si vous voulez que cela continue, venez débattre. Invitez de nouveaux lecteurs. Il n’y a pas de censure. La seule limite et elle est contraignante, est le respect de la loi et la courtoisie. Jamais un opposant ne sera censuré.

À vous lire.

Jacques Frantz

2 commentaires

  1. Chacun d’entre nous, je pense, connaît la légende du colibri… mais je la résume ici en quelques mots pour être vraiment sûre que mon commentaire sera bien compris: il était une fois… une forêt gigantesque et luxuriante, (laquelle pourrait être une métaphore de la France), où des criminels (qu’importe la couleur de leurs cols respectifs, du reste les couleurs, je suis fâchée avec !) provoquèrent un incendie d’une ampleur jamais égalée afin de se construire un empire sur ses ruines. Tous les animaux de la forêt voulurent contribuer à éteindre le feu dévastateur, chacun apportant la quantité d’eau dont il était capable… mais le vent, devenu incontrôlable à cause de qui on sait, ne faisait qu’attiser les flammes, prolongeant comme à plaisir l’œuvre des criminels. Tandis que certains des animaux, même parmi les plus puissants, commençaient à se décourager et à se préparer pour mourir brûlés, un petit colibri prit son courage à deux ailes et s’envola vers la rivière, d’où il rapporta dans son bec une minuscule goutte d’eau qu’il jeta sur le feu, avec une force qui semblait tenir davantage du désespoir que de l’énergie. Puis il retourna à la rivière et de nouveau, en rapporta une autre goutte d’eau, tout aussi modeste que la précédente, qu’il jeta à son tour. Puis une autre, puis encore une autre… Les grands animaux de la forêt, voyant les efforts désespérés du petit colibri, et le nombre de voyages aller-retour qu’il lui faudrait entreprendre pour obtenir… quoi au juste ? commencèrent à rire et à se moquer de lui: « Misérable petit oiseau, crois-tu que tu vas pouvoir éteindre ce feu monstrueux avec tes gouttes d’eau de rien du tout dans ton tout petit petit petit bec ? » Que croyez-vous que répondit le colibri ? Se mit-il à pleurer ? Q ue nenni ! Admit-il que les potentats de la forêt, après tout, avaient sûrement raison, et que mieux valait se laisser mourir ? Pas davantage ! Car notre petit colibri, (tiens, j’ai envie de l’appeler Jacques, c’est sympa, comme prénom, pour un, créature si attendrissante, n’Est-ce pas ?)… notre petit colibri, dis-je donc, aperçut quelques-uns de ses frères d’espèce qui, stimulés par son entreprise courageuse, se mirent eux aussi à faire la navette entre la rivière et la vaste forêt en flammes pour y jeter à leur tour des gouttes d’eau..; insignifiantes, à en croire les autres animaux. Alors Jacques le colibri répondit, sans se départir de son calme, à la foule des mammifères résignés, des reptiles aplaventristes et des merles moqueurs ensemble conjurés: « Non, mes amis, je n’éteindrai pas le feu à moi tout seul avec mon pauvre bec… mais je fais ma part. » Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende: les gouttes d’eau, ce sont chacune des chroniques de ce blog. Les autres colibrisb ce sont ses lecteurs. Et ceux des colibris qui choisissent d’emboîter le pas au courageux Jacques, c’est chacun de nous lorsque nous prenons la peine de partager l’une de ces gouttes d’eau sur Twitter ou de publier un commentaire. Allez les amis, ce n’est pas tout, maintenant je ferme mon p’tit bec… car je dois à mon tour, faire un nouveau voyage vers la rivière… en attendant nos prochaines gouttes d’eau !

    1. Chère Isabelle,

      Ta fidélité au blog et tes commentaires toujours pertinents sont immensément précieux. Le colibri ne se pose pas la question de savoir s’il faut ou non continuer le combat. Bien sûr qu’il faut le continuer. Reste à savoir sous quelle forme. C’est davantage cela qui est en question.

      En tous cas tes encouragements me vont droit au coeur et sont versés dans la réflexion.

      Jacques >

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