Ne pas laisser respirer Najat et Tata Christiane.
Je n’ai pas pour habitude de filer la métaphore scatologique pour illustrer mes propos. Pourtant nous avons un gouvernement qui va devoir attacher solidement le bas des pantalons tellement il a la trouille.
Ce gouvernement n’a pas abandonné la stratégie d’écrasement de la manif pour tous! Bien au contraire, il multiplie les provocations, les agressions répressives et les intimidations face à un mouvement de protestation qui ne veut pas mourir. Ainsi, le maintien des très antinationales Taubira et Belkacem à la justice et à l’éducation pourtant nationale font sans doute partie de la stratégie d’apaisement que « moi président » avait appelé de ses voeux dans sa fameuse diatribe diarrhéique (encore désolé pour la métaphore) qu’il nous avait asséné sans être interrompu lors du débat d’entre-deux tours de l’élection présidentielle de 2012.
Donc le président mou et l’autoritaire premier sinistre multiplient les mesures et les signes de nature à diviser et exacerber les mécontentements. Sauf que ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. Ils ont échoué dans leur tentative d’élimination des contestations sociétales, et les foyers qui couvent çà et là (veilleurs sentinelles, avions à banderoles ou bonnets rouges sont autant de cailloux dans les chaussures de gouvernants faibles.
Ainsi, certains activistes locaux de la manif pour tous ont reçu des appels téléphoniques destinés à savoir s’ils prendraient part à la grogne au sujet des nouveaux rythmes scolaires imposés à marche forcée.
Par conséquent, il ne faut pas s’y tromper. Nous sommes en présence d’un gouvernement comparable à un chien qui aboie très fort, mais montre des crocs rongés par les caries.
Aboyer, c’est à peu près tout ce qu’ils savent faire. Utiliser l’appareil répressif de l’État et émettre des oukases dans le vide, voilà à quoi en est réduit ce gouvernement. Débordé sur sa gauche et sur sa droite il convient de ne pas lâcher la pression.
Un seul mot d’ordre en cette rentrée, « s’opposer, s’opposer et encore s’opposer ».
Pour utiliser un mot à la mode, je dirai que Belkacem et Taubira sont les agents les plus « clivants » de ce gouvernement faible. Encourageons donc tous ceux qui restent mobilisés pour ne rien lâcher.
Puisque ce n’est plus de bon ton, osons affirmer que les filles sont des filles et les garçons sont des garçons. Offrons des poupées aux unes et des camions aux autres. Des cartables roses aux unes et des cartables bleus aux autres. Puisque appeler une fille « une fille » et un garçon «un garçon » devient inacceptable, n’hésitons pas. Encore une fois ONLR JJJ
En nommant ou en maintenant ces sinistres succubes, le gouvernement souffle lui-même sur les braises qu’il croit éteindre. Sauf qu’il risque de manquer de souffle. Il convient donc de ne pas le laisser respirer.