Hollande, le Président qui ne voit rien et qui n’entend rien.
Sans doute à cause du casque intégral vissé sur une tête sans cerveau, « Moi Président de la république » ne voit ni n’entend goutte. Ce n’est que vraiment que quand le petit personnel a la main coincée dans le pot de confiture que « moi Président » intervient pour dire en gros que jusque-là il ignorait tout!
Déjà pour Cahuzac il ne savait rien.
Pour les écoutes de sarkozy, là, c’est simple, personne ne savait. Valls, sans doute aveuglé par les gaz lacrymogènes n’avait rien vu rien entendu.
Taubira, sans doute trop occupée à éplucher des bananes ignorait tout.
Quant à « moi Président » je suis sûr qu’aujourd’hui encore il ignore tout de cette affaire. Parlez-lui de l’affaire d’écoutes de l’avocat d’un ancien chef de l’État, et son visage porcin prendra un air interrogatif.
La réalité c’est que sous François la rose, c’est le règne du « pas vu pas pris ». Les collaborateurs ont tous les droits, sauf celui de se faire prendre. Aquilino Morel aurait pu encore longtemps, parvenu qu’il est, se faire cirer les pompes à l’Élysée, tant qu’un journaliste autorisé à sortir les scandales ne dénonce pas, collaborateurs et ministres font absolument ce qu’ils veulent.
Sauf que ça commence à faire beaucoup!
On nous avait vendu une « république exemplaire » et nous avons la « république du pas vu pas pris ».
Jusqu’à quand les Cahuzac, Morel Ayrault et les autres vont jouer les petits fusibles?
Tant que j’en suis aux questions, je me demande pourquoi lorsque Minute ou Faits et documents sortent un scandale lié aux comportements de Monsieur bricolage et de sa clique, cela ne provoque même pas une tempête dans un vers d’eau?
De même qu’il y a les historiens autorisés, les auteurs autorisés et les spécialistes autorisés par le pouvoir, il y a les journalistes à scandales autorisés.
Il suffit que Plenel sorte une info pour qu’un ministre s’écroule. Si la même info sort dans Présent, il ne se passera rien.
En réalité c’est le Président qui devrait démissionner. Alors aux urnes citoyens pour, le 25 mai, lui dire haut, clair et fort, « Hollande dégage ».
Jacques Frantz