RELAYEZ SUR VOS RÉSEAUX
ГОВОРИТ МОСКВА ICI MOSCOU
Il y a exactement 50 ans aujourd’hui, le monde, et surtout la France, apprenaient stupéfaits le suicide par défenestration du chanteur Mike Brant. D’origine israélienne, ce beau gosse était apparu en 1969 dans le paysage de la chanson francophone.
Une voix fantastique, un physique avenant s’associent aux talents conjugués de Jean Renard à la composition et de Jean-Claude Vanier aux arrangements pour sortir un « produit » à faire se pâmer les donzelles entre 13 et 25 ans. Si le produit fini est assez sirupeux, l’homme est très intelligent et sait où il va.
C’est le hasard d’une rencontre improbable à Téhéran avec Sylvie Vartan et son secrétaire – un certain Carlos – qui va décider du destin du jeune Moshé. Arrivé en France, il doit beaucoup travailler pour se faire accepter par ce nouveau public avec qui il n’a rien en commun. Il a la voix, le physique et la technique, le marketing fera le reste.
Une étoile filante
La carrière sera aussi intense que courte. Mike Brant enchaîne les succès : Laisse-moi t’aimer, Rien qu’une larme, ou encore Dis-lui, qui sera son dernier titre.
Avec le succès viennent les ennuis. Enregistrements, concerts, le jeune homme est très sollicité. Si le chanteur gagne beaucoup d’argent, il en fait gagner davantage encore. Je l’ai dit, c’est un véritable « produit ». À cela vient se greffer l’actualité au Proche-Orient qui touche directement l’Israélien. Réformé de l’armée israélienne, il s’engagera néanmoins pour chanter pour les soldats et les blessés, ce qui ne manquera pas de le traumatiser.
La rencontre avec Simon Wajntrob fera basculer sa vie. Israélien comme le chanteur, l’homme est un investisseur qui met des billes un peu partout. Il a flairé le bon plan pour gagner beaucoup et très vite. Très vite également, la relation entre les deux hommes se dégrade. Mike Brant s’estime exploité, tandis que pour Wajnstrob, le retour sur investissement n’est pas au rendez-vous.
Une première tentative de défenestration en Suisse vaudra au chanteur un long séjour à l’hôpital. Ce 25 avril 1975, rue Erlanger, Mike Brant se jette d’un huitième étage et y laissera la vie.
Suicide ?
À l’époque, la thèse du suicide ne fait guère de doute. Pourtant, nombreux sont ceux qui, aujourd’hui, mettent en avant les sérieuses suspicions qui viennent ébranler cette thèse. Sans entrer dans les détails, un scénario plausible est que certains ont eu intérêt à « casser le jouet ».
Après s’être brouillé avec Jean Renard, Mike Brant, la veille même de sa mort, avait repris contact avec le mentor de ses débuts. Des projets étaient du reste avancés. Curieux pour quelqu’un au bout du rouleau.
En 1978, Wajnstrob se suicidera à son tour d’une balle dans la nuque et d’une autre dans le cœur.
Jean Renard raconte volontiers qu’il ne croit pas à la thèse du suicide. Dans un récent entretien à TV5 Monde, il affirmera qu’il ne peut pas parler sans preuves, tout en disant quelques minutes plus tard qu’il a les preuves.
La fusée qui a explosé en vol et s’est écrasée sur un trottoir du XVIe arrondissement de Paris était sans doute partie trop vite, trop haut, trop fort.
Et puis il y a une mafia qui ne fait de cadeaux à personne. C’est une mafia dont personne ne parle, que personne ne nomme et sur laquelle Hollywood n’a jamais fait de films, contrairement aux mafias italiennes et chinoises. Personne ne réchappe de ses griffes. C’est ce qu’apprendra à ses dépens un jeune homme parti trop tôt et qui n’aura pas eu le temps d’être vieux.
Il avait 28 ans.
Jacques Frantz
en passant, essayes en 2025 de vendre au public un chanteur franco-israêlien. Je te souhaite bien du plaisir.
Au moins, sur ce point, on a évolué en 50 ans. Rika Zaraï peut aller se faire cuire le cul, avec ou sans bassine.
Rika Zaraï a quitté ce monde le 23 décembre 2020, et quoi qu’elle ait pu faire notamment en tant que sergent-chef dans l’armée israélienne, et dire sur le sujet de la santé au naturel (on lui en a fait dire bien plus qu’elle n’en a dit elle-même), elle a peut-être droit à la paix, elle aussi…
Quand Simon Wajntrob est entré dans la vie de Mike, personne de son entourage ne le connaissait ni ne savait d’où il sortait; Je sais de source sûre que plusieurs personnes ont tenté de le mettre en garde à son sujet mais qu’il n’a guère écouté ces sages conseils. Wajntrob avait fait signer à Mike un contrat largement avantageux pour lui, dont il s’est allègrement servi pour financer avec l’argent de Mike ses propres affaires, et ce sont celles-ci, et non celles de Mike, qui n’ont pas tourné comme Wajntrob l’aurait voulu. La première tentative de défenestration fait suite à une violente dispute entre les deux hommes, Mike ayant découvert que ses comptes en banque avaient été totalement vidés. s’il s’était vraiment agi d’une tentative de suicide, Wajntrob aurait dû tout faire pour l’en dissuader en lui disant par exemple : « Ne fais pas l’idiot, tu ne vas pas te foutre en l’air pour ça, non ? » Dans un entretien resté célèbre accordé par Mike à André Torrent depuis son lit d’hôpital, il reconnaissait avoir fait une bêtise et jurait au public, (son tube du moment était numéro 1 au hit-parade RTL cette semaine-là), qu’il ne referait jamais un tel acte. De la même source sûre, je sais que ces propos ont été tenus sous la menace. Il faudrait aussi parler des circonstances dans lesquelles il était venu en suisse et en particulier dans cet hôtel de Genève, via quelqu’un qui, semble-t-il, était racketté à cette époque-là pr l mafia dont tu parles. Le drame du 25 avril 1975 s’est produit depuis la fenêtre de l’appartement d’une amie de Mike. Lui-même avait emménagé peu auparavant dans un appartement au 1er étage et aurait dit à l’un de ses amis : « Comme ça, si je tombe, je ne me ferais pas trop de mal. » Notez bien : « Si je tombe », pas « si je saute » ! Sortie de « Dis-Lui » qui promettait d’être un succès, emménagement dans un nouveau logement, projets de nouvelle collaboration avec Jean Renard après la brouille qui les avait éloignés quelque temps auparavant, ça fait beaucoup d’indices dans le vert pour quelqu’un qui aurait des idées suicidaires ! la nuit qui a précédé le drame, des voisins racontent avoir vu entrer dans l’appartement de l’amie en question plusieurs hommes bien bâtis et entendu des bruits de bagarre et de meubles déplacés pendant une bonne partie de la nuit. Au moment de sa chute vertigineuse, Mike aurait hurlé : « Non ! » Est-ce le cri de quelqu’un qui se donne la mort ? Dans l’histoire, il est aussi question de tableaux, Mike ayant rencontré peu auparavant Salvador Dali qu’il estimait beaucoup, également grâce à un ami commun. On sait aussi que des effets personnels dérobés à Mike lors d’un cambriolage sont mystérieusement réapparus il y a quelques années, faisant l’objet d’une exposition organisée, a-t-on dit, pour lui rendre hommage. Quant à Wajntrob, il avait pris soin de faire de Mike un citoyen de la principauté d’Andore, ce qui explique partiellement le fait que la police française n’ait pas diligenté une enquête plus approfondie. Ben voyons ! Le scénario du « suicide » survenu en 1978, deux balles atteignant respectivement deux points vitaux, laisse à penser que lui aussi est tombé sur les spécialistes. Voilà donc un fait divers sur lequel il reste sans doute beaucoup à dire !
Bon, on pourrait passer à la disparition de Coluche si ça vous dit. l’histoire du camion tout ça, tout ça.
De quoi être fermement complotiste.
Tu n’es certes pas le seul à te poser ces questions-là ! https://geopolitique-profonde.com/videos/coluche-balavoine-dalida-gptv/
Après, j’ai du mal à voir pourquoi Dalida ou Balavoine étaient dangereux. Le problème est que l’histoire se répète à chaque mort prématurée de personnalité.
Dalida a eu une liaison avec François Mitterrand, son frère Orlando l’a révélé récemment à la télé. Quant à Balavoine, on raconte qu’à la faveur du paris-Dakar, il aurait découvert un trafic d’armes qu’il était sur le point de dénoncer. Après, savoir le vrai du faux est une autre affaire, c’est pourquoi j’évoque seulement le fait qu’on se pose des questions.
Ça prouve en tout cas une chose, c’est que Mitterrand avait des goûts de chiottes.