RELAYEZ SUR VOS RÉSEAUX
ГОВОРИТ МОСКВА ICI MOSCOU
J’ai de temps en temps la faiblesse d’écouter Franceinfo. En général ça ne dure pas longtemps. En plus il faut faire des efforts car la chaîne de propagande est désormais interdite en Russie. Je suis en désaccord avec cette mesure comme je l’ai déjà écrit dans un article voilà quelques mois. Je ne vais pas passer ces pages à me justifier. Cependant, j’ai deux raisons : d’abord, j’ai pour saine habitude d’écouter les adversaires même si c’est très difficile, car je crains l’effet bulle dans lequel tombent beaucoup de mes amis qui finissent par croire que leur pensée est plébiscitée dans l’opinion. Ensuite, c’est très pratique lorsqu’on veut savoir très rapidement et n’importe quand non pas ce qui se passe, mais ce qu’on en dit.
Même si je suis assez habitué à une certaine indécence, j’avoue qu’hier les petits collabos de la pensée unique se sont surpassés. Vous ne le saviez peut-être pas, mais hier on “ célébrait ” les cinq ans du confinement. À titre personnel je ne le savais pas, parce que c’est une période que j’essaie d’oublier tant elle a été douloureuse. Mais ce que j’ai entendu m’a pétrifié tellement ça dépasse les sommets de l’indécence. Pour vous la faire courte, on nous a expliqué que des mesures de confinement avaient été prises pour faire face à la plandémie de coronavirus. Et le média de propagande de nous expliquer que le confinement avait été une véritable révélation pour bon nombre de Français qui avaient saisi cette occasion pour changer de vie.
Ainsi on nous a présenté des quadras et des quincas qui avaient quitté la région parisienne pour aller s’installer sur le littoral d’où ils télétravaillent ne se rendant à Paris qu’une fois par semaine, un coup de TGV est si facile. Bienvenus en Macronie au pays des gens heureux où le ciel est toujours bleu. Donc des petits gagneurs de la macronie, après avoir ruiné les villes viennent polluer par leur unique présence le bassin d’Arcachon.
Quand on sait ce qu’a été le confinement avec son lot de mensonges, de mesures plus totalitaires les une que les autres, de gens qui ont perdu leur travail, se sont suicidés ou sont morts seuls, il faut avoir le coeur bien accroché… Mon indignation dépasse la simple colère. Cela dit elle me fait prendre conscience s’il était besoin de combien la clique de Macron ne représente que sa caste. L’objectif est d’éliminer les autres. Les éliminer de nos villes, mais aussi de nos vies. Seuls ont le droit de subsister ceux… Pardon. " Celles et ceux “ capables de les servir. Et comme des bêtes de somme, ils seront éliminés dès lors qu’ils cesseront d’être productifs. Que quelqu’un ose me dire que j’exagère.
Je n’ai d’arme que ma plume. J’en conviens c’est bien peu. Mais si on y ajoute la foi de ceux qui me font l’amitié et l’honneur de me lire, cela devient beaucoup.
Dieu nous vienne en aide.
Jacques Frantz
Ces gens ne reculent devant rien, michel Audiard aurait pu dire que c’est même à cela qu’on les reconnaît. Le confinement, à les entendre, n’aurait eu que des avantages, comme de laisser la nature reprendre ses droits, dont l’auraient spoliée les odieux Homo Sapiens Sapiens que nous sommes, et de reculer tant soit peu, pour un an ou deux, le dramatique « jour du dépassement », ce jour maudit où l’humanité commence à consommer au-delà de ce que notre belle planète produit en une année, puisant donc dans les réserves patiemment constituées par nos grands-parents et parents. La vérité est que le confinement a été ce qu’on a inventé de plus anti-scientifique et contre-productif en matière de lutte contre une maladie certes vacharde pour un certain nombre d’entre nous, mais en fin de compte, pas plus mortelle qu’une grippe ordinaire, celle de cette année ayant été, par exemple, plus méchante que d’autres en raison d’un hiver rigoureux dont certes nous avions un peu perdu l’habitude. On appelle cela le « changement climatique », parce que le mot « réchauffement » a tellement fait la preuve de son ridicule qu’il a bien fallu que les idéologues adaptent leur vocabulaire à la réalité. Le confinement a aussi servi de révélateur, s’il en était encore besoin, de la facilité avec laquelle on arrive à faire de millions de citoyens ordinaires les rouages minuscules d’un système dans lequel les commissariats étaient submergés d’appels de braves gens se plaignant des petits rassemblements amicaux organisés par leurs voisins. Quant à la corruption des médias de grand chemin, je n’en vois pas meilleure illustration que ce titre sur lequel je suis tombée par hasard, publié par un journal du soir dont point n’est besoin de citer le nom : « La Nostalgie du Confinement » ! Je rêve, ou plutôt, je cauchemarde !
Je vois que je ne suis pas le seul. Ça me rassure un peu.
Je pense n’avoir plus grand chose à ajouter du coup, Isabelle a tout dit.
En revanche, je te rejoints à 300 pourcent concernant la radio de service public, qui n’interviewve que des personnes devant servir de faire-valoir à un narratif visant à endormir l’auditeur en l’occurance, mais le journal télévisé fait la même chose.
Ainsi, le matin sur France Intox, on te met en début de journal les infos les plus angoissante possibles. et si tu veux un bout de France bien de chez nous; ou prétendu tel, t’as un espèce de reportage de France Inter avant 13h50 qui s’intitule « Une semaine dans leur vie
Ca a du être mis à cet horraire pour rassurer les ploucs et les gens sans travail qui écoutent encore les infos à cet horaire.
De toute façon, on fait la chasse aux faits divers sur la radio de service publique. sinon, ça gâche les publicités des annonceurs et les auditeurs macron-compatibles détestent les faits divers, tant que ça ne sera pas leurs propres familles qui sont visées.