LES RABBINS DEVRONT-ILS APPRENDRE À CASSER LES DENTS ?

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Toute la communauté est en émoi. Un rabbin a été agressé. Le rabbin d’Orléans Engelberg a été frappé et mordu par une chance pour la France.
Nous sommes tous submergés d’émotion après l’agression sauvage subie par le rabbin. À travers lui, c’est la république qu’on a voulu blesser.

C’est bizarre, mais cette agression fait beaucoup plus de bruit que les centaines d’agressions quotidiennes subies par des citoyens plus ordinaires. Si la violence dont a été victime le rabbin a mis en émoi presque jusqu’au sommet de l’État, les agressions, y compris sexuelles, subies quotidiennement par nos concitoyens n’ont droit qu’à l’indifférence, voire à une certaine indulgence médiatique et surtout judiciaire.
Le maire de la ville, Serge Grouard, a même cru bon de stigmatiser “ des étrangers qui n’ont rien à faire chez nous ”. S’il ne s’était agi d’un non rabbin, on nous aurait parlé d’un “ déséquilibré qui a besoin de soin ”. Serge Grouard oublie que c’est Jacques Chirac, le chef du parti dont il est issu qui a imposé au pays le regroupement familial. Serge Grouard oublie aussi que si son camp politique, lorsqu’il est aux affaires, tenait les engagements pris lors des campagnes électorales concernant l’immigration, le rabbin n’arborerait pas cette vilaine morsure qui tire des larmes jusqu’au plus humble des concitoyens républicains.
Où sont les officines anti-racistes pour inciter au “ pas d’amalgame ” et à la modération ?
La réalité est qu’en important la misère du monde chère à Michel Rocard, on importe les problèmes du monde. Or si, comme le disent les instances autorisées (que je m’empresse de croire), l’antisémitisme explose depuis les événements survenus en Israël le 7 octobre 2023, c’est peut-être parce qu’à force d’importer le monde, les nouveaux venus s’occupent des problèmes dont ils se sentent, ou feignent de se sentir plus proches. ON ne peut pas impunément casser la cohésion nationale et après se plaindre que dès que ça bouge quelque part il se trouvera toujours une ou plusieurs communautés pour répercuter à sa manière les soubresauts sur notre sol.
Maintenant si certains, sur notre territoire, se sentent persécutés voire pire, mordus par un peuple perclus d’idéologie rabougrie et rétrograde, ils peuvent toujours suivre les conseils que donnait M. Netanyahu le 15 janvier 2015.
Jacques Frantz

3 commentaires

  1. Bonjour,

    En tout cas, l’inverti Bardella et la Maréchale sont partis faire allégeance à la communauté dans le pays que ladite communauté s’est octroyée.

    Y’a pas à dire, l’extrème droite du regretté François Duprat, ça avait un poil plus de gueule, et pour le moins, beaucoup plus de cohérence.

  2. Henri Devred, 96 ans, prêtre catholique agressé à Cambrai : parution en presse quotidienne régionale. Arié Engelberg, rabbin agressé à Orléans : tonnerre médiatique national et communiqué de la présidence. Comment expliquer que tant de gens semblent ne pas être choqués par cette émotion à géométrie variable ?

  3. En tout cas, l’occupant, lui, ne s’y trompent pas, et ne s’embarrasse pas d’une Laïcité illusoire : cf. information ci dessous recopiée du salon beige.

    “Tu vas mourir comme Jésus, on va te faire la croix”

    Par Michel Janva le 27 mars 2025

    Vendredi 21 mars, le premier adjoint au maire de Nice délégué à la Sécurité avait annoncé sur les réseaux sociaux la fermeture administrative pour un mois (et pour la troisième fois) du «MS Market», une épicerie de nuit. Anthony Borré évoquait alors «un commerce qui ennuie les riverains depuis des semaines et des semaines».
    Par le biais d’une vidéo d’une quarantaine de secondes publiée sur Instagram, un habitant s’en prend à l’élu :
    «Anthony Borré tu t’es cru où ? C’est mon alimentation fils de p***. C’est chez moi ici, la Madeleine c’est chez nous ici, c’est notre quartier. T’as compris frérot ?». «Ramène qui tu veux, on vous envoie tous un coup de pastèque. Wallah je te prends à coups de schlass». «Anthony Borré reste bien tranquille sinon on va t’attacher dans un coffre, on va te monter à la Costière. On va te faire la croix de Jésus, tu vas mourir comme Jésus !»

    Merci in fine infiniment à cet immigré bien grossier de reconnaître cependant le supplice de Jésus sur la Croix pour ce qu’il fut.

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