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Ce mercredi 12 mars, la Suisse remplaçait un des sept conseillers fédéraux qui composent le gouvernement de la Confédération.
Après de nombreuses polémiques, la Valaisanne germanophone Viola Amherd se décidait à démissionner.
Les conseillers fédéraux sont élus pour 4 ans qui correspondent à la législature. Tous les 4 ans donc, un nouveau parlement est élu et élit les Conseillers fédéraux un par un. Si les exécutifs des cantons sont élus au suffrage universel direct, le Conseil fédéral, lui, est élu par le parlement. Certains populistes, dont je m’honore de faire partie, sont d’avis que le Conseil fédéral devrait être élu directement par le peuple, mais, vous vous en doutez, la classe politique suisse ne l’entend pas de cette oreille et avance les arguments les plus spécieux pour conserver ce privilège. On notera que le Conseil fédéral est présidé par chaque conseiller fédéral à tour de rôle pour un mandat d’un an. Le président du Conseil fédéral assume les fonctions de chef de l’État avec toutes les obligations et prérogatives connexes.
Sauf à de rares exceptions, les Conseillers fédéraux sont reconduits autant de temps qu’ils le souhaitent, mais il arrive assez fréquemment que les Conseiller fédéraux démissionnent en cours de mandat.
Il faut savoir que la composition du Conseil fédéral s’efforce de respecter un équilibre linguistique, géographique et surtout politique. On appelle cela la « formule magique ». Or c’est bien de perdre cette formule magique que craint la classe politique suisse en cas d’élection de l’exécutif par le peuple. Pour respecter la formule magique, il est indispensable que l’élection des Conseillers fédéraux se déroule de manière transpartisane.
Ainsi, le Conseil fédéral est composé de deux socialistes, deux membres du Parti libéral radical, (PLR) (droite modérée attachée à une économie libérale), deux membres de l’Union des démocrates du centre (UDC) (droite populiste), et un membre du Parti du centre (PDC), anciennement Parti démocrate chrétien, mais qui a récemment décidé de gommer le Christianisme de son ADN.
Or si cette formule magique a sur le papier toutes les vertus de concorde et de représentativité, elle a en réalité été récupérée par la classe politique mondialiste représentée sans exception dans tous les partis. Ainsi, un candidat au Conseil fédéral n’a aucune chance d’être élu s’il ne prête pas allégeance aux droits de l’homme (pardon, aux droits humains), à la doxa climatique ou aux délires sanitaires. Donc les mondialistes ont tout verrouillé. De manière pernicieuse et insidieuse, la classe politique suisse a su par un habile tour de passe-passe effacer un courant d’opinion qui serait, je suis prêt à le parier, majoritaire si le traitement médiatique qui lui était réservé était équitable.
La sortante Viola Amherd s’inscrit parfaitement dans ce schéma. Sociétalement encrée à gauche, elle restera comme un rouage essentiel dans la destruction de l’indépendance et de la neutralité suisse. Tout au long de son mandat, elle n’a pas manqué de susciter la polémique. Soutient indéfectible des États-Unis, elle ne reculera devant aucune bassesse pour faire acheter à la Suisse les avions de combat américains F–35. De même, cette wokiste fanatique se voit reprocher des nominations de complaisance. Bref, ceux qui étaient excités par la présence d’une femme à la tête non seulement de l’armée, mais encore des services secrets en seront pour leurs frais.
Après l’annonce de la démission de Viola Amherd qui a entraîné des démissions en cascade de personnes, si on en croit le Blick recrutées davantage sur des critères de complaisance politique que de compétence réelles, on peut douter que la classe politique suisse saura tirer les leçons de ses délires progressistes. Cependant, la page douloureuse Amherd sera difficile à tourner.
Qui pour succéder à Viola Amherd ?
Le moins qu’on puisse dire, c’est que les candidats pour succéder à la valaisanne ne se sont pas bousculés au portillon. Même si, en Suisse comme ailleurs, une place au gouvernement est toujours bonne à prendre, les dossiers “merdeux” de Viola Amherd en ont rebuté plus d’un. Après bien des vicissitudes, Markus Ritter a fini par accepter de relever le défi. Bien que du même parti que Viola Amherd, le Saint-Gallois présente un profil plus à droite. Est-ce à sa qualité de paysan qu’il doit son bon sens ? Toujours est-il que l’idée de voir une wokiste remplacée par un homme blanc de plus de 50 ans élevé aux pesticides a fait voir rouge aux parlementaires gauchistes aux cheveux bleus. Avec bien du mal, la classe politique lui a trouvé un concurrent qui lui a fait victorieusement barrage.
Martin Pfister, membre de l’exécutif du canton de Zoug, (canton le moins imposé de Suisse), succèdera donc à Viola Amherd. Un moindre mal pour les gauchistes. La magouille était grossière. Pfister a annoncé sa candidature quelques secondes seulement avant l’échéance. On a eu chaud. La levée de boucliers contre Ritter était telle que Pfister a frôlé d’une voix l’élection au premier tour de scrutin. Cependant, il va maintenant falloir se mettre au boulot. Et ça, ce sera beaucoup moins aisé que de se faire élire.
Jacques Frantz
Basta de ces structures démocratiques parlementaires et de cette formule magique d’un autre âge, à l’heure de la 4e révolution industrielle, donnons donc un mandat présidentiel perpétuel à quelqu’un de vraiment sérieux, je ne sais pas moi, habitant en Suisse depuis longtemps, disons une soixantaine d’années, sachant offrir des réjouissances chaque année dans une sympathique station grisonne aux têtes pensantes du monde entier avec de sympathiques, jolies et respectueuses personnes. Nous serons alors sûrs de n’avoir certes plus rien, mais d’être en revanche parfaitement heureux !
Nicht wahr ?
bonjour Denys. Merci de ce commentaire qui a le mérite d’alimenter le débat. Un président perpétuel ? bon rien n’est éternel, mais ce qui s’en rapproche le plus c’est un roi. après tout pourquoi pas. La Suisses n’a jamais essayé.
Ils ont bien essayé ! Mais avec le roi des autres, en se battant loyalement pour lui (Mlle Wiki me souffle à l’oreille que ce serait depuis 1481), ce qui n’est déjà pas mal !
Cela dit, pour le moment j’ai bien peur que les seuls rois auxquels ils font confiance aujourd’hui soient ceux de la finance … Mais se battre et mourir pour eux ? ça m’étonnerait. C’est pas qu’on aime pas les ronds mais ça ferait quand même trop de chenit !
Les DHSD (Droits de l’Homme sans Dieu) font référence au latin Homo/hominis qui désigne l’Homme en tant que genre ou espèce, bien différent de Vir/Viri qui désigne l’homme en tant qu’individu de sexe masculin. Nous n’avons donc aucune raison de céder au sabir idéologique. de toute façon, l’espèce Homo qui veut se faire plus grande que son Créateur et ne va pas tarder à exploser sous la prétention du nom d’Homo Sapiens Sapiens, n’a pas de droits mais uniquement des devoirs, ceux du décalogue, résumés par Jésus en deux commandements en Marc 12, 29-31. Si hommes et femmes s’acquittaient effectivement de ces devoirs, nul n’aurait besoin de revendiquer des droits.
Qui? Ah merde…666eme degré