RELAYEZ SUR VOS RÉSEAUX
ГОВОРИТ МОСКВА ICI MOSCOU
Le petit monde de l’entre soi gauchiste est en émoi. Arielle, venue nous enrichir avec sa mère et son frère depuis la Haute-Volta via la Belgique, a été interpelée par les gendarmes après son cours de français, pour être remise aux autorités belges. Alors bien sûr, quand la gauche chiale, ça fait l’effet chez moi d’un gaz hilarant. Dans cette affaire, le journal l’Humanité qui, en matière d’immigration a décidément fait beaucoup de chemin depuis Georges Marchais et Roland Leroy parle d’une “ pratique que l’on pensait appartenir au passé ”. Je te passe, belle lectrice, les crises de larmes d’Éducation sans frontières et autres officines qui ont pour mission d’organiser la submersion. Même la ministre khmer rose Élizabeth Borne s’est émue en rappelant qu’il était interdit d’aller chercher à l’école un mouflet halogène et le ramener par la peau d’où vous savez à ses parents. Et moi qui croyais qu’on ne devait pas séparer les familles.
On comprend l’émotion de la titulaire du porte-feuille de l’éducation dite nationale. Il ne faudrait surtout pas priver les enfants du tiers-monde des cours sur l’orientation sexuelle, l’avortement et l’identité de genre. Vous imaginez si demain nos chères têtes crépues étaient privées de toute instruction sur les rapports allant au rebours de la loi naturelle ou la fluidité de genres ?
Toujours est-il que vient de se dérouler, dans l’indifférence presque générale, une tragédie épouvantable. Arielle et son frère vont être déportés… en Belgique. On respire ! Quand je dis “ presque générale ” c’est parce que je tiens compte des 50 professionnels de l’indignation qui iront manifester accompagnés de quelques gauchistes aux cheveux gras contraints de faire un choix cornélien entre la barrette de shit et la bouteille de shampoing.
Cette histoire n’est pas sans nous rappeler l’affaire “ Leonarda ” du nom de cette adolescente rom, Leonarda Dibrani, interpelée un peu dans les mêmes circonstances. On se souvient que l’affaire avait suscité l’intervention en personne du président calamiteux de la non moins calamiteuse république. François Hollande avait tenté un compromis que Leonarda — avec toute la finesse que donne 19 siècles de consanguinité — avait cru bon de rejeter. Oui parce que contrairement à vous, contribuables français qui payez les indemnités du président de la république, Leonarda Dibrani parlait d’égal à étal avec le président.
Bref, pour l’heure, c’est le contribuable belge qui va devoir assumer entre autres les frais de scolarité d’Arielle. Pas question qu’Arielle revienne avec sa mère et son frangin à Ouagadougou.
Et puisque la mémoire est un devoir, on prendra soin de rappeler que c’est Sarkozy, l’année même où il promettait de nous débarrasser des racailles et de nettoyer au kærcher, qui a interdit les interpellations d’enfants étrangers en situation irrégulière en milieu scolaire. Faites un peu fonctionner votre mémoire au lieu de vous laisser baratiner par CNews.
Jacques Frantz
Note : Je le sais que la Haute-Volta est devenu le Burkina Faso. Pas la peine de m’envoyer des mails pour étaler votre culture. Sauf que ça m’amusait de dire Haute-Volta parce que ça sonne colonialiste.
Arielle ? Au féminin depuis la féminisation à outrance de tout… Mais Arielle quand même ! Ah oui, celle qu’on n’échangerait pas, ni contre deux ni contre trois ! Ces gens sont ridicules, au sens premier du terme, c’est pourquoi le mieux est encore d’essayer d’en rire si c’est possible !
Oui je crois qu’on n’a pas le choix. IL faut en rire pour ne pas en pleurer.
Une petite anecdote en passant, Concernant l’affaire Leonarda, j’avais lu dans un bouquin qu’il avait été très difficile (sic) d’organiser le médiatique échange entre cette charmante jeune fille et François Hollande, dans la mesure ou avant, pendant et après la confrontation médiatique, la jeune adolescente ne cessait d’inviter le président de la république à venir gouter de sa bouche ses parties intimes.
Les techniciens de France Télévision étaient ainsi sur les nerfs pour éviter que les insanités de la demoiselle passent à l’antenne par inadvertance. ça avait été très chaud, c’est le cas de le dire.