LA DÉROUTE DE LA RUSSIE? C’EST À LA FIN DE LA FOIRE QU’ON COMPTE LES BOUSES

LA DÉROUTE DE LA RUSSIE? ON RIGOLE!

Après la reine et Georgette, parlons de l’Ukraine. Oui parce que je commence à en avoir assez des commentaires qui arrivent me disant que je ne parle pas de l’Ukraine à cause d’une prétendue déroute de l’armée russe devant le rouleau compresseur de la contre-offensive des troupes de Zelensky. Que faut-il en penser?
Il est indéniable que la Russie a abandonné des territoires. Elle ne l’a pas fait dans la panique, mais de manière très ordonnée. Zelensky a trouvé des entrepôts vides et l’ordre russe. Par exemple, il a trouvé des cimetières entretenus avec des tombes fleuries et des croix. Rien à voir donc avec les fausses communes dont nous abreuvent les journalistes de LCI. Rappelons à ces gens ce qu’est une fausse commune:
Il s’agit d’un endroit où sont enterrés anonymement et collectivement des corps. Donc dès lors que ce qui a été découvert, ce sont des tombes individuelles et nominatives, on ment lorsqu’on parle de “fausses communes”. C’est exactement le contraire. Ajoutons que ces tombes proviendraient de la nécessité d’enterrer des soldats ukrainiens morts au combat que l’humaniste gouvernement ukrainien a refusé de récupérer. Les raisons sont multiples. Tant qu’un soldat n’est pas retrouvé mort, il n’est pas mort et il n’est pas compté au nombres des pertes. Ensuite, l’Ukraine étant un État où règne la mafia, la hiérarchie militaire, en ne déclarant pas les pertes, continue de toucher la solde des militaires au combat. Déjà au goulag, on se débrouillait pour cacher les morts afin de continuer de toucher leur ration alimentaire. Cela en dit long sur l’attachement du gouvernement ukrainien à ses enfants et aux valeurs d’humanité dont on nous gave l’esprit matin, midi et soir. À l’inverse, si la Russie n’avance pas plus vite dans la libération des territoires, c’est qu’elle est soucieuse d’éviter les pertes humaines. Soyons clairs. La guerre n’est jamais humaine, mais on peut faire en sorte qu’elle soit le moins inhumaine possible, et c’est ce que fait la Russie.
Un pan de territoire d’à peu près 70 km sur 30 a été reconquis par les forces de l’OTAN en provenance des États-Unis et de Grande-Bretagne. Parce que quand on regarde les vidéos, on a tendance à se dire qu’on était loin de se douter des ressemblances entre l’ukrainien et l’anglais. Disons que les Ukrainiens qui sont sur le front un un putain d’accent à faire pâlir les investis d’Oxford e de Cambridge. Il devient de plus en plus évident que les Britanniques et les Américains apportent bien plus que de l’aide logistique et matérielle. La guerre est en réalité entre la Russie et les États-Unis. À ceci près que la Russie engage ses propres moyens dans la guerre, tandis que les États-Unis saignent à blanc une Europe pourtant déjà si mal en point. Ces gens-là paieront.
Les pro-américains devraient être modestes car la Russie a quitté ces territoires dans un ordre bien meilleur que l’ont fait les États-Unis en quittant l’Afghanistan.
Que faut-il penser de cette prétendue contre-offensive qui, si l’on en croit Bernard-Henri, sonnerait le début de la fin pour les ambitions russes en Ukraine? Imaginez une minute que votre équipe de foot favorite mène 5 à 0 et que tout d’un coup l’équipe adverse marque un but. La victoire n’est pas remise pour autant en question et la remontée n’est pas forcément courue d’avance sauf quand on s’appelle Barcelone et qu’on joue contre les tocards du Paris Saint-Germain. Même si la victoire ne fait aucun doute, la Russie subit une certaine résistance des États-Unis en Ukraine. Et les États-Unis, n’en doutons pas, sont prêts à se battre jusqu’à la dernière goûte de sang ukrainien. Parce qu’il faut le dire, la fameuse contre-offensive se fait au prix de pertes humaines considérables côté ukrainien. Mais ça, les États-Unis, le roi Charles III, Zelensky et Bernard-Henri s’en cognent. Pour ce dernier, du moment que le sang des gueux ne tache pas sa chemise blanche, il peut couler.
Alors bien entendu, on ne connaît pas les objectifs et les moyens des Russes. Les seuls facteurs que nous avons, ce sont la modération de Poutine et la volonté de réduire les pertes. Les Russes ont-ils abandonné un peu de territoire par manoeuvre tactique? N’ont-ils pas mis suffisamment de moyens humain pour tenir un front de 1000 kilomètres? Les services de renseignement américains ont-ils trouvé une faille? Est-ce que cette offensive ukrainienne est une vraie résistance ou un coup de com? Voilà de nombreuses questions auxquelles nous aimerions des réponses. L’objectif des États-Unis, on le connaît:
Faire crever les Ukrainiens au front et faire crever le reste des Européens de faim et de froid. Je savais que la venue de Biden serait funeste, mais jamais je n’aurais pensé que ce serait dans de telles proportions. Oui parce que du temps où ce salaud de Trump était aux affaires, c’était la paix. Et ça, même avec la plus pourrie des mauvaises foi, force est de le reconnaître. Depuis que le vieux sénile amateur de petites filles est au pouvoir, le monde est à feu et à sang.

Jacques Frantz
À suivre, le référendum et les gazoducs.

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