PARMELIN VOUS SONNE LES CLOCHES

PARMELIN VOUS SONNE LES CLOCHES

Il y a des jours où franchement, je me demande si je ne rêve pas. Comme tu le sais, lecteur, voilà 7 semaines que j’ai entamé une opération détox de la désinformation des médias officiels. Bon je triche un tout petit peu car je reçois tout de même les notifications d’un ou deux médias. Ainsi, j’ai reçu une notification de la Radio Télévision Suisse disant que Guy Parmelin proposait à toutes les églises de Suisse de faire sonner leurs cloches en mémoire des personnes décédées du virus. Ben voyons! Démagogie quand tu nous tient… Pourquoi n’y aurait-il que les morts comptabilisés à tort ou à raison “morts COVID” qui auraient droit à ce gigantesque son de cloche du chef de l’État? Oui parce que tu ne le sais peut-être pas lecteur, mais Guy Parmelin n’est pas que le bedeau de la Confédération, il est aussi chef d’État.

Sans vouloir faire un cours sur les institutions suisses, il me faut t’expliquer que Guy Parmelin est l’un des 7 nains qui forment le Conseil Fédéral, qui fait office de gouvernement. La présidence du Conseil Fédéral est annuelle et tournante. Le Président du Conseil fédéral fait office de chef de l’État pendant une année. Et cette année, c’est le fameux Guy Parmelin de l’UDC. Je rappelle ou apprends au passage que les sept conseillers fédéraux sont sensés représenter l’ensemble du spectre politique suisse élu au Parlement Fédéral. Donc ce Guy Parmelin ressemble à la vérité davantage à un maquignon du Gros de Vaud (1) qu’à un chef d’État en exercice.

J’entends déjà lecteur tes sarcasmes au motif que l’UDC est connue comme un mouvement populiste d’extrême-droite. Déjà il faut se méfier des journalistes surtout quand ils taxent quelqu’un d’extrême-droite. Ensuite, l’UDC est un parti très composite qui diffère beaucoup selon les cantons. Enfin, l’UDC est avant tout un ramassis de politicards sachant fort bien flatter l’électeur en lui disant ce qu’il veut entendre, tout en faisant à peu près le contraire de ce qu’il a dit, une fois aux affaires. Toute ressemblance avec des situations analogues ailleurs est purement fortuite.

Parmelin n’échappe pas à la règle. Il est visqueux, enflé d’orgueil, malhonnête, égocentrique, et défend avant tout son intérêt. Il siège au Conseil Fédéral “pour sa gueule” si j’ose l’expression. En conséquence, Parmelin est tout heureux d’appliquer avec ses amis, l’agenda COVID de Davos et de Bill Gate. Du moment qu’il a les deux mains jusqu’aux coudes et la tête dans la gamelle, il est content. Sous des airs de plouc, l’homme est rusé. C’est le type de maquignon capable de vous vendre un cheval boiteux et atteint du COVID en plus.

Du coup, la dictature sanitaire s’applique aussi en Suisse. Avec un peu moins d’humiliation qu’en France, mais avec autant de rigueur et avec la même malhonnêteté. Parce qu’en Suisse, il faut savoir que la prospérité a permis la paix sociale. Sans dire que les dirigeants veulent la préserver à tout prix, ils ne veulent en tout cas pas la détruire trop vite. Donc l’ingénierie sociale se fait davantage en finesse que chez nous. Cela dit, les mêmes magouilles sont de rigueur. Refus de soins, traitements tardifs, pressions immondes pour les prétendus vaccins, tripatouillage des chiffres et interdiction d’aller au resto, au théâtre et de se rassembler.

C’est dans ce contexte que ce tocard de Parmelin a décidé de sonner les cloches vendredi prochain 6 mars pour commémorer le premier décès du COVID, et plus généralement, à la mémoire des morts du COVID ou de la COVID, c’est comme vous voudrez. Et les autres morts? Ceux dont le cancer n’a pas été traité à temps, ceux qui se sont suicidés à cause du confinement, de la solitude, de la ruine économique ou tout simplement de misère humaine? Eux n’auront pas droit aux cloches du dictateur. La seule chose que sait faire ce Pouvoir, c’est réprimer les gens qui souffrent et sonner les cloches de la communication.

Ça t’apprendras électeur suisse à faire confiance à l’UDC. L’UDC n’a produit au pouvoir que des loser ou des tocards. Tant qu’ils sont dans l’opposition et qu’il leur faut des électeurs, ils savent flatter le peuple. On connaît la Suite. Que ce soit Widmer Schlumpf, Blœcher, Schmid ou Maurer, ils ont tous été incapables d’honorer le contrat passé avec leur électorat. Tant que le parti ne cessera pas de ratisser de l’extrême-centre à l’extrême-droite, c’est le peuple qui sera de la revue. À quand le réveil?

Jacques Frantz
1: Gros de Vaud: Région du Canton de Vaud

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