Il est des jours où les campagnes virales sur les réseaux sociaux nous les brisent. Je veux bien entendu parler des tympans.
J’aimerais revenir sur la controverse, (une de plus), provoquée par Alexandra Henrion Caude, qui aurait dit qu’il fallait “supprimer les animaux domestiques”.
Nombreux sont ceux, sur les réseaux sociaux, qui reprochent aux médias de grands chemins leurs méthodes de bandits consistant à faire dire n’importe quoi à quelqu’un en sortant ses propos de leur contexte.
Depuis 24 heures au moins, la twittosphère est en émoi au motif qu’Alexandra Henrion Caude aurait dit qu’il fallait supprimer les animaux de compagnie. Bien entendu, elle l’a dit. Cependant, à force de ne jamais rien nuancer, il suffit que quelqu’un dise un mot sur-amplifié pour que tout le monde perde les pédales.
Elle a simplement dit que si le coronavirus qui nous préoccupe tant était une “zoonose”, c’est-à-dire d’origine animale, il y aurait d’importantes répercutions sur nos écosystèmes, sur les élevages intensif et sur nos animaux domestiques. C’est dans ce contexte qu’elle parle de suppression des animaux de compagnie. Elle est en train d’envisager des cas de figure. Dans ces conditions, ne pensez pas qu’elle va venir chercher Minet ou Médor pour les estourbir.
Si nous voulons préserver les réseaux sociaux comme moyen alternatif d’information, il faudrait savoir raison garder.
Jacques Frantz
Il s’agit bien évidemment d’une démonstration par l’absurde destinée à mettre en évidence la vacuité de la thèse d’un virus transmis par les animaux. C’est une manière de dire : « La chauve-souris, le pangolin… et après, quoi d’autre ? Les chiens et les chats, pendant que vous y êtes ? » Celui qui n’est pas fichu de l’entendre ainsi en est un fameux… je veux dire, « un petit vocable de trois lettres pas plus, familier, coutumier »… vous savez, celui qui commence par un C comme Camille, se termine par un N comme Noémie, avec un O au milieu, comme Oscar… le bon maître me le pardonne, mais je ne vois rien d’autre que « la cinglante injure » pour qualifier de tels gens. Cela dit, le disciple n’est pas au-dessus du maître et Notre-Seigneur lui-même a vu ses propos « travestis par des gueux pour exciter des sots », comme le disait en son temps Rudyard Kipling excellemment traduit par André Maurois si ma mémoire est bonne. Bref, tout cela pour dire qu’il y a en ce bas monde des paires de claques qui se perdent décidément !
Bien entendu, merci non seulement pour le commentaire, mais encore pour toutes les prestigieuses références qu’il contient. C’est toujours un plaisir d’accrocher un tel blason à ces pages.
Pour ce qui est de la vidéo, j’avoue que je n’avais pas vraiment distingué la démonstration par l’absurde. J’avais plutôt vu la description d’un cas extrême. Toujours est-il que les gens devraient savoir faire preuve de modération avant de virer à l’aigre envers celui ou celle qu’ils soutenaient mordicus hier.
JF
Il est heureux que tu fasses bon ménage avec le blason en question… mais même ça, c’est subversif de nos jours ! Blague à part, on brûle un jour ce que l’on adorait la veille et le Seigneur en sait quelque chose, quel contraste saisissant entre un certain dimanche et le vendredi suivant !