PAS DE SOUTIEN AUX CRS

PAS DE SOUTIEN AUX CRS

Nous déplorons tous, – moi y compris – les violences qui se sont déroulées lors des manifs de la honte contre la loi travail pourtant bien édulcorée par un gouvernement soucieux de ménager la gauche à la veille de la réélection de moumou.

Ces violences, perpétrées par une minorité de professionnels du genre, sont le résultat à la fois d’un mauvais encadrement des manifestations et une complaisance du pouvoir en place très soucieux de préserver sa clientèle et ses réseaux.

Cela dit, de là à aller soutenir et pleurer pour les CRS qui s’en sont pris plein la figure à l’occasion de ces manifs, il y a un pas que certains mauvais souvenirs ne me feront pas franchir. Rappelez-vous 2013. Ce sont les mêmes merdeux habillés en Robocops qui gazaient les mômes dans les poussettes pour plaire à Taubira, à Valls et à Pierre Bergé. Alors qu’ils demandent à ceux dont ils ont appliqué servilement les ordres hier, compassion et larmichette.

Je trouve également que c’est une bonne leçon. Hier encore, on mettait en garde contre les manifestants contre le mariage entre personnes du même sexe, en agitant l’épouvantail de l’extrémisme de droite. Eh bien on voit la différence fondamentale entre l’extrémisme de droite et celui de gauche. Celui de droite manifeste en famille à visage découvert. Celui de gauche est armé et encagoulé. Pourtant, une vraie répression s’est abattue sur des gens pour le port d’un simple t-shirt. Quand à moi, je regarde désabusé moumou se faire déborder sur sa gauche. C’est ce qui arrive à trop vouloir se protéger sur son extrême droite. À trop vouloir se prémunir du fascisme brun, on se fait défoncer la tête par le fascisme rouge. À trop vouloir lutter contre le racisme et réprimer une population qui n’accepte pas d’assez bon gré le grand remplacement, on laisse proliférer l’islamisme radical. On connaît la suite. Alors aujourd’hui, qu’on me permette de réserver ma compassion à celles et ceux qui luttent depuis 40 ans pour empêcher ce qu’ils voient aujourd’hui et qui sont harcelés et réprimés sans faiblesse. Quand la police aura pris assez de coups, elle changera de camp.

Jacques Frantz

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