QU’EST-CE QUI POURRA SAUVER VINCENT LAMBERT?
À l’heure où j’écris ces lignes, je me rends compte que l’école de l’espérance est bien dure.
Hier, l’équipe médicale entourant Vincent Lambert de toute leur malveillance, ont reçu séparément les membres de la famille de Vincent Lambert pour leur faire part de leur décision souveraine d’appliquer la sentence de mort à l’encontre d’un homme affaibli par un lourd handicap.
La radio socialiste et homolâtre Franceinfo a passé en boucle l’information selon laquelle les médecins de Vincent Lambert ont fait part de la décision d’arrêter les soins prodigués à ce dernier. Le problème, c’est que Vincent Lambert ne reçoit pas de soins médicaux. Il reçoit de la nourriture. Pardon de me répéter au long de ces articles puisque ce blog a déjà écrit nombre d’articles sur le sujet où il répète toujours la même chose. Nourrir quelqu’un ne constitue pas un traitement médical. Mais bon, puisque les partisans de la “culture de mort” parlent en boucle d’“arrêt des soins” nous sommes obligés de répéter sans cesse que nourrir un homme hors d’état de se nourrir seul n’est pas un traitement médical.
La vérité c’est que pour des raisons purement politiques, il faut à toute force que Vincent Lambert meure. Pourquoi est-ce tellement gênant que Vincent Lambert vive? Une structure est prête à l’accueillir, des parents sont prêts à prendre soin de lui, et des amis sont prêts à l’entourer. Vincent Lambert doit mourir pour des raisons relevant purement et simplement d’un agenda militant.
Alors que tout se ligue contre la vie de Vincent et contre des parents et amis courageux qui veulent le sauver, alors que la vie de Vincent est plus fragile qu’une bougie dans la tempête par la folie des hommes, j’invite tous les lecteurs de ce blog à faire une pause pour prier pour Vincent et pour adresser au Seigneur Dieu cet acte de foi qui consiste à confesser qu’on ne peut et qu’on ne doit s’en remettre qu’à lui et à lui seul.
Jacques Frantz
Terrible histoire que celle de Vincent. Le pire dans tout ça, c’est que les proches qui souhaitent ce qu’on appelle, abusivement donc, l’arrêt des soins, ne sont que les jouets entre les mains de militants qui n’ont rien à faire ni de Vincent, ni même de la famille. Le précédent qu’ils sont en train de créer ne manquera pas de plonger des centaines d’autres familles dans le désarroi, des familles qui, elles, ne sont pas divisées sur le sort de leur proche très lourdement handicapé.