Bon récapitulons.
Franquistador s’emmerde comme un rat mort au congrès de Poitiers pendant que le club de football de sa patrie la catalogne joue une finale à Berlin. Parce que comme on l’a vu, Valls a deux patries: une patrie de gamelle et de carrière, la France, et une patrie de coeur, la Catalogne. Donc, le petit Franco de poubelle est capricieux et il ne veut sous aucun prétexte ratter la fête. Qu’auriez-vous fait vous et moi dans cette situation? Vous auriez décliné l’invitation à dîner de la tante Huguette, vous auriez abrégé l’apéro chez vos voisins les Patouillards et vous seriez rentré chez vous, devant la téloche muni de vos pantoufles, d’un pac de bières et en avant, que le spectacle commence.
Sauf que quand on est le premier ministre du Parti Socialiste… Euh pardon de la France, on claque des doigts, on commande mon avion à moi, tout le staff qui va avec, on prend ses mômes sous le bras et zou! Deux heures plus tard on est à Berlin en moins de deux.
Les jours suivants ça se complique. La presse, si on en croit Jean-Yves Legalou, est en train de lâcher Constipador. Et tandis que les chadocs pompent, le buzz enfle. Le premier sinistre a beau jouer l’arrogance, ça ne désenfle pas. Il a beau faire semblant d’être embêté, l’enflure (je parle du buzz pas du premier ministre) ne diminue pas. Il a beau reconnaître une erreur de communication, proposer, si vous insistez de rembourser le trajet de ses moutards, rien n’y fait.
En d’autres temps on aurait étouffé illico cette histoire en expliquant que c’était une histoire de rien du tout montée en épingle par les factieux d’extrême droite et l’affaire ce serait arrêtée là. Tandis que là,ça dure et ça dure encore. Pourquoi? Valls deviendrait-il encombrant pour Moumou à l’aune de la présidentielle? Ce serait du mauvais esprit.
Pour faire court! Après une erreur de communication, le remboursement du billet d’avion des petits héritiers, Valls le gazeur admet une bourde!
alors un bon conseil à Valls. S’il veut en finir une bonne fois avec cette affaire, il rembourse les frais et il dégage!
Jacques Frantz