ROYAUME-UNI, JOHNSON MET TOUT LE MONDE D’ACCORD!
Même si la presse française se ridiculisait hier encore en parlant d’espoir pour les anti-brexit d’un nouveau référendum, rien n’a pu entraver la marche en avant de Boris Johnson vers le Brexit.
Hier encore, les petits dictateurs de gauche rêvaient de fouler au pied la démocratie populaire, comme ils en ont l’habitude. Hier encore, certains caressaient l’espoir fou de “corriger” le peuple qui a mal voté. Caramba! encore raté!. Décidément rien n’y a fait! L’obstruction parlementaire n’a pas payé. Qu’on me comprenne bien. Je ne suis pas contre le fait que les parlementaires usent de leurs droits à s’opposer à des projets de loi qui ne leur conviennent pas. Après tout, un parlement est fait aussi pour s’opposer. Ce qui a été très choquant lors de cette saga sur le point d’arriver à son terme, c’est que des parlementaires se sont, en voulant faire fi du résultat du référendum de 2016, considérés au-dessus de ceux à qui ils devaient leur mandat. Un parlementaire peut tout se permettre, sauf mordre la main qui le nourrit. J’imagine que ceux qui se réveillent avec la gueule de bois et une rente de situation en moins ce matin, doivent méditer tout cela avec une certaine amertume.
Il faut se rendre à l’évidence. L’obstruction au Brexit, qui, – et les politiciens europhiles et eurocrates en sont conscients – fragilise une Union Européenne de plus en plus contestée, devenait déraisonnable. Cette obstruction qui a tout de même duré 3 ans et demi, a consisté à punir la populace. Car lorsque les réseaux europhiles s’adonnaient à leur travail de sape, c’est bien l’économie d’un pays qu’ils mettaient sciemment à terre. Avouez que c’est cher payé pour du simple parti pris idéologique.
On ne boudera pas notre plaisir devant la défaite historique du Parti Travailliste. En effet, ses électeurs, bien que de gauche, sont tout de même suffisamment intelligents pour savoir à qui ils doivent la plupart des reculs sociaux de ces vingt dernières années. Car si la gauche était honnête, (ce qu’elle n’a jamais été), elle reconnaîtrait que les droits des ouvriers (en principe ses électeurs) n’ont jamais été autant mis à mal que depuis que règne la dictature eurocrate. Le Parti de Corbin n’a pas compris que le vote en faveur du Brexit est aussi un vote de gauche. Voilà pourquoi des bastions jugés hier encore imprenables sont tombés.
En tous cas, ce matin, ce que les Britanniques ont rejeté, c’est l’incertitude. Et ça, c’est bon pour tout le monde.
Jacques Frantz
Au diable la bien-pensance, c’est bien fait pour elle ! Nous ferions certes bien d’en prendre de la graine…