RÉFÉRENDUM CATALAN, LA DESTRUCTION DES NATIONS EUROPÉENNES EST EN COURS

RÉFÉRENDUM CATALAN, LA DESTRUCTION DES NATIONS EUROPÉENNES EST EN COURS

En écrivant ces lignes, je visionne les émeutes des activistes catalans dans le cadre de l’organisation du référendum pour l’indépendance de la région.

Tout ceci se déroule sous l’oeil goguenard et bienveillant des eurocrates planqués à Bruxelles. Bien évidemment, les revendications indépendantistes et régionalistes sont du pain béni pour l’Union Européenne qui y voit un affaiblissement des nations.
Pourtant, à vous comme à moi, on avait vendu l’Union Européenne comme une garantie absolue de paix. Or ce que nous voyons aujourd’hui, ce sont ni plus ni moins que les prémices de la guerre civile. Aujourd’hui, l’Europe court le risque de voir se développer des conflits civils transfrontières. En effet, si la Catalogne se lançait dans l’aventure de l’indépendance de l’Espagne, on ne voit pas pourquoi Perpignan ne demanderait pas le rattachement avec le nouvel État souverain. Ainsi, demain, pourquoi pas Bilbao et Bayonne?

Le rêve euromondialiste se réaliserait à pas de géants. Il sera plus facile avec des États faibles de faire des euro-régions bien plus malléables aux oukases bruxellois.

Pourtant, depuis la mort de Franco, l’Espagne a été plutôt bonne fille avec ses turbulentes régions. La Catalogne a joui de beaucoup d’autonomie linguistique, politique et financière. Ce n’est pas pour rien qu’on surnommait Jordi Pujol, Président de la Généralité catalane dans les années 80 et 90 “le vice-roi d’Espagne”. Voilà comment l’Espagne a été remerciée de toutes ses concessions.

L’enjeu d’aujourd’hui est la défense d’un verrou. Si ce verrou sautait, on ne manquerait pas d’assister à un effet domino dans toute l’Europe. Espagne, France, Italie, Belgique, Royaume-Uni, et j’en passe. Alors tous en choeur et de tout coeur disons "Viva españa ariba España.

Jacques Frantz

4 commentaires

  1. Pauvre Espagne en effet ! « Cria cuervos, te sacarán los ojos », dit un célèbre proverbe Espagnol qui signifie litéralement: « Élève des corbeaux, ils t’arracheront les yeux », et dont l’équivalent francophone, dans la campagne où vit encore la famille de mon père, est: « Élève des chiens pour qu’ils te mordent ! » Mon bien-aimé poète Louis Amade, Catalan de France mais qui en revanche fut toute sa vie un fidèle serviteur de la République, avait écrit un jour: « La reconnaissance, cette maladie des chiens qui n’a pas été transmise à l’Homme. » Je ne suis pas amateur de gentils toutous ou autres « chien-chien à sa mémère » (ou à son pépère, comme on voudra…), mais q’à tout le moins ce référendum subversif soit une leçon pour tous les gouvernants, d’où qu’ils viennent: dès lors qu’on commence à donner le doigt, on exige le bras, « puis le corps tout entier y passe », comme disait Guy Béart. Moralité: à tous points de vue, ONLR, JJJ ! ¡Arriba España !

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