Crise du porc, de qui se moque-t-on?
Depuis quelques jours nous assistons à un bras de fer entre les éleveurs et les industriels de la filière porcine. D’un côté un gouvernement qui garantit artificiellement des prix en-deçà desquels les éleveurs ne peuvent survivre, et d’un autre côté des industriels qui disent ne pas être compétitifs face à la concurrence européenne.
Il y a cependant une chose qui n’est jamais dénoncée, c’est la libre circulation des biens et des personnes. N’importe qui peut vendre de la marchandise produite à n’importe quelle condition sociale et environnementale, alors que sur le territoire les éleveurs doivent respecter des normes qui augmentent les coûts.
alors qu’il suffirait de taxer les produits entrant sur le territoire pour que les nôtres puissent faire face, et le tour serait joué. Seulement voilà, il y a la libre circulation érigée en dogme idéologique.
Ce gouvernement d’incompétents devrait simplement prendre des mesures fiscales à l’encontre de la marchandise qui n’est pas soumise aux mêmes normes que le reste de la marchandise vendue sur le territoire national, il devrait lever unilatéralement l’embargo odieux contre la Russie qui nous fait beaucoup de mal et je vous promets que les éleveurs rentreront immédiatement sur leurs exploitations où ils ont fort à faire.
Vous allez me dire, “mais il y a les traités internationaux”… Ben les traités internationaux cela se dénonce. Le gouvernement français sait très bien brandir la menace de dénonciation pour forcer la Suisse à renégocier certains accords fiscaux. Donc quand on veut on peut.
Le problème de ce gouvernement est qu’il ne veut pas.
alors il ne reste qu’une chose à faire: Hollande Dégage.
Jacques Frantz