LE NOMBRE DES “SANS ABRIS” EN HAUSSE DE 26% DEPUIS 2012 LA FAUTE À QUI?
Selon le baromètre du 115, (1) on enregistre une hausse de 26% du nombre des “Sans abris”. Nous noterons en préalable que cette étude a été réalisée sur 37 départements hors Paris.
On y apprend en outre que la nature de la population sans logement a évolué. Autrefois constituée d’hommes isolés, le 115 reçoit de plus en plus de familles et de mères célibataires. L’ennui, c’est que les structures en place ont bien du mal à suivre cette évolution.
Même si cette situation est imputable à diverses sources, personne ne met en exergue le véritable problème. Dans une pirouette idéologique, Florent Guéguen, directeur général de la Fédération nationale des associations de réinsertion sociale (FNARS), dénonce sur FranceInter l’absence d’une politique volontariste du gouvernement et du Président de la république. En effet, s’il pointe en 2014 une augmentation de 4% des demandes au 115, il constate une hausse des demandes de 26% depuis le début du quinquennat de “Moi Président”.
Ce que le directeur général de ce machin se garde bien de dénoncer, c’est l’idéologie stupide et funeste de la libre circulation des biens et des personnes. Cette politique immigrationniste qui consiste à faire en sorte que toute personne qui rentre sur le territoire à de grandes chances d’y rester, même si elle y entre au mépris des lois d’entrée et de séjour sur le sol national.
En d’autres termes, la situation dénoncée par M. Guéguen est imputable en tout premier lieu à une immigration massive volontairement incontrôlée. Or quand M. Guéguen parle d’absence de politique volontariste, je doute qu’il fasse allusion aux immigrés en surnombre.
UNE ÉCRASANTE MAJORITÉ D’ÉTRANGERS
Il faut vous dire que je suis en contact avec une personne qui intervient régulièrement dans les locaux gérés par des associations de “sans abris” envoyés par le 115. Cette personne constate la présence d’une écrasante majorité d’étrangers. Quand je dis “une écrasante majorité” c’est un doux euphémisme. On devrait parler d’une vague de submersion où les violences sont quotidiennes, et les normes d’hygiène ne sont absolument pas respectées. Certains, par exemple, exigent que le plateau repas qui leur est servi gracieusement au frais de l’aimable contribuable ne soit pas présenté par une femme. D’autres refusent de se plier aux normes d’hygiène les plus élémentaires. Refus d’entretien des chambres mises à disposition, ou encore stockage de nourriture et de denrées putrides dans les chambres au mépris des règlements.
Donc, avant de nous faire pleurer sur les insuffisances du gouvernement à distribuer les moyens qu’il n’a pas, il faudrait commencer par fermer les frontières. Parce que la source de nos misères est bien là. Que l’on prenne des problématiques aussi disparates que les “sans abris”, la paupérisation ou la misère des éleveurs, la source reste la même, à savoir l’absence de contrôles aux frontières et l’accueil forcé des personnes et des biens.
Jacques Frantz
1: Le 115 est à l’origine le numéro des services médicaux d’urgence qui sert aussi aux “sans abri” pour rechercher un logement temporaire.