DES RUES DE DROITE POUR FAIRE S’ÉTOUFFER LA GAUCHE

DES RUES DE DROITE POUR FAIRE S’ÉTOUFFER LA GAUCHE

ICI MOSCOU

Je ne me souviens plus très bien où, mais j’ai vu passer une information selon laquelle un maire de gauche avait l’intention de féminiser un certain nombre des rues de la commune dont il est, hélas, le premier magistrat.

Rien d’étonnant qu’un gauchiste fasse passer avant les impôts, les écoles, la gestion des déchets et les infrastructures, le fait qu’une rue s’appelle plutôt Simone de Beauvoir que Victor Hugo.
Je vais vous étonner, mais je suis assez favorable à ce genre de mesure. Elle comporte un immense avantage. Elle permet de mettre en avant l’incompétence des gauchistes en matière de gestion.
Tout le monde le sait, une ville de gauche est toujours mal gérée. Or quand une ville est mal gérée, il ne fait pas bon y vivre. J’ajoute que seuls les mauvais gestionnaires ont besoin de hochets sociétaux et idéologiques. C’est un palliatif commode pour qui est incapable de faire régner chez lui la prospérité et la paix au bénéfice des citoyens.
Ainsi, il suffit de jeter un oeil sur la toponymie pour savoir où ne pas habiter. Par exemple, ne doutez pas que la cité Youri Gagarine avenue Pablo Neruda est un véritable coupe-gorge où foisonnent les points de deal et les kebabs.
De même, si vous garez votre voiture rue Henri Barbusse juste devant le centre associatif Louis Aragon qui héberge l’espace culturel multimédia Pablo Picasso, estimez-vous heureux de ne perdre que les essuie-glaces. Maintenant si vous persistez à vouloir garer votre véhicule à l’angle de la rue Lénine et de la rue Guy Môquet et que vous êtes assez téméraire pour l’y laisser la nuit de la Saint-Sylvestre, ne venez pas vous plaindre de retrouver un amas de tôles calcinées au matin du nouvel an. Bon, peut-être qu’après tout, cela pourra servir de prétexte pour changer de bagnole. Pour autant, la toponymie des villes en dit long sur la qualité de vie au sein d’ycelles.
Pourtant je t’entends déjà me dire, cher lecteur, que ma démonstration comporte une faiblesse, et elle est de taille:
Lorsque les électeurs, écrasés d’impôts et usés de tout ce qui fait qu’une ville de gauche est invivable, se décident enfin à renvoyer les cocos à leurs chères études de marxisme-léninisme, la nouvelle majorité municipale a d’autres urgences que de rebaptiser avantageusement la rue du 19 mars 1962. Redresser les comptes et assainir la gestion ne permet pas de perdre du temps et de l’argent pour recouvrer une toponymie plus conforme à l’identité nationale. Car il ne faut jamais perdre de vue que changer le nom d’une rue comporte des coûts directs et indirects importants. Il faut ne rien avoir à faire des déficits pour ne rien avoir de plus urgent que de changer la rue Pierre et Marie Curie en “Marie et Pierre Curie”. Peu importe à la gauche que le peuple (en particulier autochtone) crève de faim, pourvu qu’on ait notre square Rosa Park. Pendant ce temps, le gestionnaire de droite, lui, rame et trime pour apporter un peu de vie meilleure sans ce soucier de telles futilités.
Eh bien, à bien des égards, il a tort! D’abord, l’homme de droite, soucieux de se montrer vertueux et détaché des symboles, finit par oublier d’affirmer qui il est. Ensuite, ayant depuis belle lurette perdu la guerre de l’information, il finit par être complexé et a honte! Enfin, amusez-vous à faire sauter un symbole de la résistance communiste, et vous aurez toute l’armada des punks à chien, les “jeunes des quartiers” et les antifas qui viendront faire du bruit et bien entendu casser pour faire croire qu’ils sont nombreux.
Imaginez un peu si une municipalité Rassemblement National rebaptisait la rue Roger Salengro rue Roger Holeindre. D’accord, j’en conviens, ce n’est pas avec les élus RN d’aujourd’hui, à la fois incultes et traîtres, qu’on risque de voir un tel élan de courage. Mais convenez aussi de votre côté que des rues Michel de Saint-Pierre, Jean-Pierre et Marie-France Stirbois ou encore une place Serge de Beketch ça aurait “de la gueule” comme on dit. Et que diriez-vous de voir le boulevard Salvador Allende devenir le boulevard Jean-Marie Le Pen?
Certains m’objecteront que cela reste de la pure symbolique, et que ce n’est pas parce que la gauche à recours à des hochets qu’il faut en faire de même. Je m’insurge! La honte doit changer de camp et une ville de droite doit affirmer ce qu’elle est. Au moins les gens sauront où ils mettent les pieds. D’ailleurs, à propos de hochets, une avenue Pinochet me semblerait une idée à creuser non? Je pense que ça ferait la une pendant au moins six mois avec déplacement personnel de Mélenchon. À réfléchir! Mais si vous voulez vraiment faire s’étouffer toute la gauche, c’est une idée à ne pas négliger.
Jacques Frantz

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