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France, ce 30 octobre 2025 fera date dans l’histoire de la Ve république. Pour la première fois, un texte du Rassemblement National recueille la majorité à l’Assemblée Nationale.

Si d’un point de vue législatif l’événement n’a aucune valeur, il est en revanche chargé de symboles et ce à plusieurs titres.
Nous l’avons vu, pour la première fois depuis la création du Front National en 1972 devenu le Rassemblement National en 2016, les lepénistes parviennent à faire adopter un texte, ce qui a fait s’étrangler de rage l’extrême-gauche des écologistes à la France dite Insoumise. Mais il y a un autre symbole : le texte s’attaque en effet à un accord signé entre la France et l’Algérie en 1968 par Michel Jobert et Abdelaziz Bouteflika, ministres des Affaires étrangères respectivement de la France et de l’Algérie.

Si le premier, apparatchik malin, mais sans envergure, n’a laissé guère plus de traces dans l’histoire qu’une flatulence foireuse au fond d’un slip, le second, on s’en souvient, a hissé son incompétence jusqu’à la présidence qu’il a eu énormément de mal à lâcher, même en coma dépassé.

PROSPÉRITÉ ET DUMPING SALARIAL

L’accord a été signé en pleine époque des trente glorieuses à un moment où la France, pays industrialisé, avait besoin de main d’oeuvre. Les temps ont bien changé et l’accord alimente aujourd’hui une immigration de masse dont le président algérien Boumédiène nous avait prévenu à la Tribune de l’Assemblée Générale des Nations Unies qu’elle serait hostile.
Nombreux sont ceux, à droite, qui aimeraient dénoncer cet accord. On peut se demander pourquoi ne l’ont-ils pas fait lorsqu’ils étaient aux affaires. À gauche, en revanche, si on ne veut surtout pas toucher au fameux accord particulièrement à l’avantage des Algériens, c’est pour soigner une clientèle électorale sans qui, la matrone Mathilde Pannot et ses camarades seraient obligés d’aller travailler.
Une double raison donc pour ces gauchistes de s’étouffer de rage, alors que le texte n’a aucune raison d’être suivi d’effet. D’abord parce qu’il s’agit d’une résolution et qu’une résolution n’a rien de contraignant, ensuite parce que le gouvernement nommé par Emmanuel Macron prend un malin plaisir à se faire humilier par l’Algérie, sans qu’on en connaisse toutes les raisons.
Sans vouloir avancer trop d’hypothèses, la mansuétude face à la haine érigée en religion au plus haut niveau de l’État s’explique pour une part par la volonté maladive de Macron de détruire la France, et pour une autre par certains chantages de l’Algérie qui, selon des esprits mal intentionnés, pourrait révéler ce que tout le monde sait déjà relativement au séjour à Alger de la première dame lorsqu’elle était encore un tout jeune homme.

Du côté de la gauche, je l’ai dit, on s’étrangle de rage. On qualifie le texte du RN de « raciste ». De toute façon, la moindre critique d’un afro-magrébin pouvant potentiellement voter LFI est un acte raciste. C’est dire à quel point le qualificatif est galvaudé.

La charge symbolique du texte est inversement proportionnée à sa portée, car tout est fait pour garder en vie et aussi sensible que possible le contentieux entre Français et Algériens. Les raisons sont à la fois nombreuses et diverses.
À Alger, le régime a failli en tout. Le pays est misérable et misérablement administré. Aussi, il ne tient que par la force brute et que par la haine recuite entretenue contre la France.
À Paris, le régime ne déposera les armes que quand il aura entièrement détruit la France. L’immigration de masse majoritairement responsable de la délinquance dans notre pays ajoutée aux blessures volontairement mal cicatrisées sont des amarres solides pour permettre aux deux régimes de se maintenir.

L’accord de 1968 était déjà une trahison. Son maintien, avec les avantages qu’il contient en est une autre.
Jacques Frantz