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ГОВОРИТ МОСКВА ICI MOSCOU
L’onde de choc concernant le verdict et surtout la peine d’inéligibilité avec exécution provisoire contre Marine Le Pen a été telle qu’il nous faut y revenir. Non pas pour jouer dans les vagues de l’eau boueuse de la mare aux canards qu’est notre landerneau politique, mais pour nous pencher, (puisque l’occasion nous en est donnée), sur cette Justice qui fonctionne décidément mal. En même temps, me direz-vous, comment voulez-vous qu’un truc dirigé par l’extrême-gauche fonctionne.
Je m’étonne, cependant, de l’excès de réactions et du tollé déclenché juste parce que nous pourrions être privés de Marine Le Pen à la présidentielle de 2027. Parce que, voyez-vous, la Justice fonctionne mal tous les jours.
Tous les jours, des justiciables sont victimes de magistrats qui ne disent pas le droit, mais le « petit livre rouge ». Or que dit-il le petit livre rouge ? Eh bien il dit que si une racaille est une racaille, c’est de ma faute. Tous les torts sont de mon côté.
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Très bon article (dans son entier bien sûr); le problème n’ est pas Marine le Pen on l’ a bien compris. Le problème est que, par elle, on va enfin, peut-être encore, pleinement comprendre que la justice n’ est qu’un instrument du pouvoir et en aucun cas une institution indépendante. En fait si je pousse le raisonnement par l’ absurde, dans une société dystopique à l’ extrême au sein de laquelle aucun crime ne serait commis, cette justice existerait quand même – et elle aurait du travail à faire ! – afin de détecter en chaque citoyen le potentiel embryon d’une idée ou d’une envie de rébellion qui pourrait ultérieurement impacter la paix publique. Littéralement on ne juge pas seulement le crime mais le vice de fabrication de chaque individu potentiellement amené sur le chemin d’ en commettre un, et ce bien avant qu’il ne soit commis. Bref, la justice un moyen permanent pour niveler les consciences, cela en ce qui concerne les individus de souche. 1984 quand tu nous tiens.
La justice est aussi, en ce qui concerne les OQTF et autres chances pour la France, un moyen de modéliser, déformer en fait, les sociétés dans des directions bien précises et ce, toujours au service du pouvoir. S’ il s’ agit de provoquer le grand remplacement, les juges reçoivent du pouvoir des instructions comme quoi il faut épargner les OQTF coupables de crimes odieux. Et ils s’ exécutent.
La justice au lieu d’être une institutions indépendantes jugeant et condamnant les dérives comportementales individuelles est devenu dans sa globalité, au service du pouvoir et des élites en place, un instrument de modélisation de la société. Pour chaque sentence rendue, il faut voir par delà elle, à qui elle sert les intérêts. En Marine le Pen, on a peut-être décidé en haut lieu qu’ elle avait rendu assez service comme ça en ayant permis à 2 reprises l’ascension au pouvoir de Macron tout en ayant joué les serpillières de service en reniant à moult reprises l’héritage paternel et le coté diabolique du RN. Et que le temps de Bardella était venu… Un point de détail, on casse ce jouet. Ce qui s’ est passé en Roumanie, bien plus scandaleux, est de la même veine. Calin Georgescu va être jugé pour ce qu’il est et non pour ce qu’il a fait. Ainsi ce qu’a dit Thierry Breton au sujet de l’ Allemagne (En gros si l’ AFD devient trop forte il faudra annuler les élections et en provoquer d’autres). Modélisation du corps électoral…