LOI SUR L’IMMIGRATION, UN COUP D’ÉTAT CONSTITUTIONNEL?

Patrick Poivre d'Arvor et Laurent Fabius Patrick Poivre d'Arvor et Laurent Fabius. (Photo by Pool BRUNET/DEROUBAIX/Gamma-Rapho via Getty Images)

LOI SUR L’IMMIGRATION, UN COUP D’ÉTAT CONSTITUTIONNEL?

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Comme prévu, les dispositions de la loi sur l’immigration même pas qualifiables de courageuses tant elles étaient timides dans l’expression du bon sens, ont été rejetées par le Conseil constitutionnel. Ce groupe, essentiellement composé de boomers gauchistes ultra privilégiés, a retoqué tout ce qui risquait, ne serait-ce que de manière infime, de frenner l’invasion migratoire avec sa cohorte de rapine, de viols et occasionnellement d’attentats.
Certains ont parlé de “coup d’État” du Conseil constitutionnel. Il n’en est rien. Le Conseil constitutionnel, qui n’a rien dit lorsqu’il a été saisi pour se prononcer sur les lois liberticides liées à l’obligation vaccinale, a servi d’instrument au gouvernement pour se débarrasser des dispositions de la loi qui dérangent après avoir fait semblant d’obtempérer devant la “droite courbe” pour obtenir une majorité au Parlement. Vous suivez? Non? C’est pourtant simple, c’est un jeu de billard à trois bandes:
1. Le gouvernement veut une loi pour faciliter l’invasion migratoire. Peu importe les motivations, ce n’est pas le sujet.
2. Une partie de son électorat tousse un peu et il faut recueillir une majorité pour ne pas être désavoué par le Parlement. Donc on fait des fausses concessions.
3. On demande au Conseil constitutionnel de censurer les dispositions qu’on a concédé. Le Conseil constitutionnel n’est pas aux ordres de la Constitution, mais aux ordres du Pouvoir qui l’a nommé.
Donc on ne peut pas parler de coup d’état. Ou plutôt si, on peut parler de “coup d’état permanent”, pour reprendre l’un des slogans phare de la gauche en 68.
Deux élections volées, des manifestations réprimées dans le sang… Le coup d’état est l’ADN de ce pouvoir.
Jacques Frantz

1 commentaire

  1. « Le coup d’état permanent » était l’expression par laquelle François Mitterrand qualifiait la constitution de 1958 dont il n’a pas hésité à user et abuser par la suite, mais on sait que ces gens-là n’ont pas d’états d’âme !

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