#BREXIT, TOUJOURS L’INCERTITUDE

#BREXIT, TOUJOURS L’INCERTITUDE

Boris Johnson a obtenu un accord, mais les mondialistes ne désarment pas.

À l’heure ou j’écris ces lignes, le parlement britannique est en plein débat sur l’Accord de sécession de la Grande Bretagne de l’Union soviétoïde bruxelloise.

Bien malin celui qui pourra prédire le sort qui sera réservé à l’Accord signé cette semaine par Bruxelles et la délégation britannique. Pourtant, le Premier Ministre Johnson est loin d’avoir démérité dans cette affaire. À entendre la presse aux ordres, Johnson était un fou extrémiste avec qui il était impossible de négocier tant ses positions étaient fermées. Pourtant, contre toute attente, la fumée blanche a fini par sortir des cheminées de la salle du conclave bruxellois, ce qui change considérablement la donne au sein du microcosme britannique.

Cependant, comme on va le voir, le résultat est loin d’être acquis. L’avantage, est que désormais chacun se trouve devant ses responsabilités.

En signant l’accord, Johnson prouve qu’il n’est pas le “bad boy” d’extrême droite que les journalistes nous ont abondamment présenté. En outre, cet accord va obliger les pro européens à se prononcer. Ou bien ils sont logiques avec eux-mêmes en votant un accord qu’ils ont appelé de leurs voeux jusqu’à pondre une loi qui lie les mains de la délégation britannique en fermant la porte à une sortie sans accord. Or le refus de ratifier l’accord démontrera que ce qu’ils voulaient ce n’était pas une sortie sans accord, mais un accord sans sortie.

Il faut être claire. Un rejet de l’Accord aurait pour effet une prolongation sine die de la période d’incertitude aux conséquences funestes à la fois pour l’économie britannique, et pour l’économie de toute l’Union. ET puis à un moment donné on ne peut pas sans mauvaise foi contraindre à un accord et le rejeter ensuite. Hélas on connaît la gauche. Si ces gens-là étaient de bonne foi, seraient-ils de gauche? Poser la question c’est un peu y répondre.

Cependant belle lectrice je te vois déjà sourciller en me faisant observer que l’opposition à la sortie du Royaume-uni dépasse le clivage gauche droite, puisque certains conservateurs s’y sont opposés avec une certaine virulence. Certes, mais pour moi, ces gens ont en fait rejoint de fait les bancs travaillistes. Aujourd’hui, le clivage gauche droite passe par l’attachement à la souveraineté. C’est le cas dans toute l’Europe. Tachez de vous en souvenir au moment d’aller aux urnes.

Jacques Frantz

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