HOMME BLANC RÉVEILLE-TOI!

HOMME BLANC RÉVEILLE-TOI!

Tu t’attends lecteur à ce que je revienne sur cette affaire d’indépendance catalane, eh bien non! Je crois que tout ce qui devait être dit l’a été et que Puigdemont n’est désormais plus qu’une baudruche dégonflée qu’on retrouvera dans les poubelles de l’histoire! Son projet était idiot parce qu’extrémiste, il finira dispersé façon puzzle. Même les mondialistes les plus acharnés de Bruxelles n’ont pas suivi. Il a suffi que deux ou trois entreprises menacent de fermer pour que le démon catalan rentre à la niche. Non, ce dont je veux aujourd’hui te parler, c’est de cette lamentable histoire d’hystérie collective autour de l’affaire Weinstein.

Je dois dire que je ne m’étonne pas mais je m’inquiète de l’hystérie mondiale autour de l’affaire Weinstein du nom de ce faiseur de carrières d’Hollywood. J’ai toujours pour habitude d’être prudent quand on s’attaque à un homme seul, surtout de manière aussi brutale, aussi soudaine, et après l’avoir protégé. J’ai beaucoup de mal à gober ce qui en réalité ressemble à un règlement de comptes entre ceux dont on ne donnera pas le nom pour éviter que ce pauvre blog ne ferme, et que son auteur ne se retrouve devant les petits juges rouges pour avoir cru que la liberté d’opinion était sacrée. Quel gros naïf ce Jacques Frantz. Oui parce que tu ne le sais pas belle lectrice, mais Jacques Frantz, non seulement est un horrible réac, mais en plus il est gros. Un porc? Qui sait…
Bref, revenons à nos moutons où plutôt à nos porcs sus-évoqués. Voilà qu’on apprend un beau jour qu’un producteur incontournable dans l’industrie du cinématographe américain tombe sous les dénonciations de faits déjà connus qu’il pensait pouvoir commettre en toute impunité jusqu’à la fin de sa vie. Quel gros naïf ce Weinstein. Ben oui quoi, tout le monde savait. C’était admis, ça faisait partie du deal. “Tu couches avec moi et je fais de toi une star”. C’est comme ça depuis que le cinéma est cinéma et depuis que le monde est monde. Alors dans ces conditions je trouve étrange qu’aucun journaliste ne se soit pas posé la question de savoir pourquoi Lui et pourquoi maintenant. Je trouve encore plus étrange voire scandaleux qu’aucun journaliste qui se pose en justicier lanceur d’alerte et chien de garde de la morale ne se soit pas plus tôt emparé de cette affaire. Que le lecteur se rassure, je n’ai pas de réponse à cette question. Mais que personne ne se la pose a de quoi surprendre. Pourtant personne ne semble surpris. En tous cas non seulement on voit toutes les greluches planter un poignard dans le dos de celui à qui elles doivent tout, mais on assiste au déclenchement d’une véritable hystérie mondiale pour mettre fin aux agissements des mâles blancs de plus de 50 ans qui sont une vraie menace comme on le sait pour la survie de l’humanité. C’est ainsi qu’on a vu fleurir le hashtag “balance ton porc” dont on appréciera au passage la finesse. On notera que ce hashtag a été orchestré par une pétasse depuis New-York. Je ne sais pas vous mais moi, je suis toujours très mal à l’aise lorsque des hystériques organisent ce qui s’apparente à de vraies exécutions extra-judiciaires. Alors c’est vrai, je n’ai pas vraiment confiance en la justice, surtout celle de mon pays. Cela dit, je suis encore plus méfiant lorsque se met en place une justice parallèle. Surtout, et tu me pardonneras belle lectrice, lorsque des femmes hystériques sont à la manoeuvre.

Ainsi, l’hystérie que j’avais constaté aux États-Unis dans les années 2000 semblerait s’exporter. En effet, aux États-Unis, un regard un peu appuyé, un compliment révélant une légère assiduité, sans parler d’une plaisanterie un peu grivoise d’au moins aussi bon goût que “balance ton porc”, et c’est direct la meute de chiennes de garde. Dans un pays où celui qui embrasse un enfant est un pédophile, et celui qui regarde une femme est un porc lubrique, on a de quoi s’inquiéter. Je me rappelle de ce collègue espagnol installé à New-York que ses parents étaient venus visiter. Ils prirent le bus. Or dans le bus il y avait un enfant un peu turbulent qui avait envie de jouer. Le papy espagnol ne fait ni une ni deux et le prend sur ses genoux pour le faire sauter et lui faire passer le temps. Une véritable scène de panique et d’hystérie s’en est suivie. Il a fallu lui expliquer que ces choses-là ne se faisaient pas ici. Qu’on était en Amérique, et que davantage là qu’ailleurs, les gens sont à la fois hystériques, coincés et procéduriers. Et l’on voudrait que ces bonnes meurs traversent l’Atlantique?

Pourtant bizarrement lorsque dans certains quartiers les femmes n’osent sortir qu voilées, lorsque des viols sont commis en masse un 31 décembre en Allemagne, lorsqu’un ancien ministre pédophile assumé reste ministre, lorsqu’un politicien mal recyclé reconnaît sa pédophilie et l’assume continue de tenir chronique à la radio, étrangement, les chiennes de garde restent sagement à la niche. Tout au plus sortent-elles la tête pour lécher les babouches (et plus si affinités), en expliquant que s’il y a du harcèlement de rue dans certains quartiers où les potes sont majoritaires, c’est la faute de l’étroitesse des trottoirs.

Cela dit le mâle de plus de 50 ans n’est pas exempt de tous reproches. Car à force d’avoir honte de ce qu’il est, de se repentir de ce que ses arrière-grand-parents ont peut-être fait, et à force de regarder la télévision et sa propagande, il se fait littéralement marcher sur la tête. Tout ça ne s’arrangera que lorsque l’homme blanc de plus de 50 ans décidera de troquer ses pantoufles pour des bottes destinées à botter le cul de madame, et plus (toujours si affinités)…

Jacques Frantz

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