BON 21 AVRIL À TOUS!
Personne n’a oublié ce dimanche soir de 2002 où le système médiatique et politique a tremblé et vomis du sang et des larmes parce que le candidat national avait eu l’outrecuidance de se qualifier au second tour de la présidentielle. Pour la première fois, les pronostics avaient été déjoués et le scénario bien huilé des médias de propagande contrarié.
Il faut savoir que cet événement a constitué un premier coin enfoncé dans le système. Bien sûr, beaucoup m’objecteront que ce n’est toujours pas la victoire, et que nos idées échouent toujours au pied du podium. Il n’en reste pas moins que Marine Le Pen devrait se souvenir qu’elle ne serait rien sans Jean-Marie Le Pen, parti de moins de 1% en 1974 pour se qualifier en 2002 et souffler à Lionel Jospin la place de Challenger du président sortant.
Désormais, Jean-Marie Le Pen ne devait plus quitté la cour des grands, transmettant à sa fille Marine un parti incontournable sur la scène politique.
Bien sûr, l’essai reste à transformer, et nous n’attendons rien de moins qu’un déferlement de haine en cas de qualification de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle qui aura lieu dimanche. Lecteur, tu le sais, je suis et je demeure très critique vis-à-vis de Marine Le Pen. J’ai trouvé que l’attitude envers son père sans qui elle ne serait qu’une avocate de seconde classe est abjecte et je le maintien. Cependant, devant l’urgence de la situation, je voterai dimanche en faveur du candidat de l’opposition qui a le plus de chances de faire bouger le système sur ses bases. Ce candidat est une candidate, et ce n’est pas Nathalie Artaud.
Jacques Frantz