LE CANDIDAT QUE LES MÉDIAS N’ATTENDAIENT PAS!
Le lecteur se souvient, j’ai consacré un article intitulé Avec son chien guide d’aveugle, il fait plusieurs centaines de kilomètres à pieds pour l’UPR. Eh bien depuis ce matin, David Guillaume, puisqu’il s’agit de lui, ne boude pas son plaisir. François Asselineau, candidat de l’UPR, a obtenu les précieux parrainages, si difficiles à obtenir pour les petits candidats, tant le système en a peur.
François Asselineau peut dire merci à David Guillaume qui, depuis la fin du mois de janvier 2016, bat le pavé et le pâturage normand pour permettre à François Asselineau d’être candidat. Ce sont 600 kilomètres à pieds parcourus avec sa chienne Fripouille, et plus de 9000 kilomètres en voiture, mettant plusieurs chauffeurs à rude contribution. Ce sont aussi plus de 400 maires contactés, 210 maires rencontrés pour 41 signatures obtenues, faisant du département de la Manche, le plus fécond pour l’UPR.
Par comparaison, Asselineau a rencontré personnellement 108 maires et obtenu 20 parrainages. J’ai déjà dit dans mon précédent article toute mon estime envers la démarche de David et je n’y reviendrai pas. En revanche, à l’écoute d’un reportage qui tourne en boucle depuis ce matin sur France Info, je souris et m’étonne de voir la classe médiatique découvrir l’eau humide. Parce que le moins qu’on puisse dire, c’est que Asselineau ne doit pas ses parrainages aux médias. Du coup, les médias sont très surpris de cette réussite qu’ils n’attendaient pas. Cette réussite, elle est due, comme le confirme le maire d’une petite commune du Gers, à l’enthousiasme des militants.
Surpris les médias? Pas étonnant. À force de militer pour Emmanuel Macron, le candidat Hors sol du système, ils oublient d’aller sur le terrain voir dans la vraie vie ce qui se passe.
Cette histoire est riche d’enseignement, tant elle montre à quel point les médias sont déconnectés des réalités sur lesquelles ils prétendent informer les contribuables qui les paient à prix d’or.
N’est-il pas temps de se poser la question de savoir si nous ne sommes pas au début d’une nouvelle aire post-médiatique? En 1965, le Général de Gaulle avait été élu sans passer à la télévision. En 2017, un candidat parvient à se qualifier malgré un ostracisme médiatique absolument total. Il me semble que cela préfigure l’aire où d’autres canaux que la télévision et ceux qui la tiennent permettront d’être élus.
Cette histoire nous prouve au moins que le militantisme, le vrai, l’activisme de terrain peut payer en 2017. En tous cas, à l’heure où j’écris, François Asselineau peut compter sur 524 parrainages validés. Les 41 parrainages de David pèsent donc lourd car sans David, François Asselineau ne serait toujours pas qualifié. Que cela serve de leçon à tous ceux qui croient que la politique se fait à grands coups de com et de Unes de presse complice et surtout déconnectée du pays réel. L’histoire de David que je vous invite, si ce n’est pas encore fait, à lire ou à relire, doit nous donner du grain à moudre dans notre moulin de l’espoir.
Jacques Frantz
Pourquoi n’attendait pas ? Il y a Poutou, Cheminade, pourquoi pas Asselineau ?