Paris le 26 mai 2013 6 heures du matin. Beaucoup de mal à dormir dans mon hôtel parisien où je me suis rendu pour participer à cette manifestation pas interdite, certes, mais permise à condition que ce soit la dernière. Le sinistre Valls a bien prévenu. Il faut éviter de se rendre sur la manifestation avec femmes et enfants. C’est donc que la police politique a fait le plein de gaz lacrymogènes. Je n’ai pas le souvenir de pareilles mises en garde lors des manifestations de gauche anti CPE par exemple, où les manifestants allaient défiler avec leur progéniture. Pour vous dire toute la vérité, je pense qu’une manifestation n’est pas la place des enfants. Contrairement à la gauche, je pense qu’il ne faut pas politiser les enfants. Cela dit, il s’agit ici d’un mouvement familial et comme je doute que la mairie de Paris ouvre ponctuellement des places en crèche pour permettre à des gens de manifester librement et sereinement en sachant leurs enfant en sécurité, eh bien il faut bien en faire quelque chose. Voilà pourquoi les enfants seront présents lors des manifestations familiales. Il est vrai que le sinistre a utilisé des méthodes bolchéviques pour empêcher le libre accès à une manifestation parfaitement autorisée. « Attention, de dangereux extrémistes pourraient perturber l’événement. Ainsi, le sinistre dédouane sa police de tout incident. On ne sait pas à l’avance ce qui va se passer, mais on sait déjà de la faute de qui ce sera. Au moindre incident, il sera impossible de se plaindre car on était prévenu. Ainsi, lorsque des enfants seront gazés cet après-midi ou ce soir, les tribunaux à la botte du pouvoir socialiste auront tôt fait de débouter les plaignants en leur disant qu’une mise en garde avait été lancée et que, par conséquent, tous ceux qui n’en tiendraient pas compte le feraient à leur risques et périls. Cela me rappelle l’assassinat de Nicolas II à Ekaterinburg en juillet 1918. Pour faire descendre le tsar et toute sa famille au sousol où ils ont été abattu comme des chiens, les bolchéviques leur ont dit qu’ils devaient se protéger d’anarchistes qui les cherchaient. La gauche et l’extrême gauche ne change pas de méthodes. Elle fait toujours croire que c’est les autres. Bonne chance en tous cas pour cet après-midi. Jacques Frantz