Il était une fois, il y a très longtemps, je vous parle d’un temps que les moins de 80 ans ne peuvent pas connaître, la droite n’était pas une machine à perdre sous les injonctions de la gauche. En écoutant France inter ce midi, j’ai failli avoir la nausée. Celle dont je n’écrirai pas le nom tellement elle est une vomissure, faisait la morale à Christine Boutin sur l’air tellement entendu du « quand même, cela ne vous dérange pas de défiler aux côtés de gens si peu recommandables comme Gilbert Colard »? Je dois dire que Boutin ne s’est pas trop mal défendu en expliquant que si elle avait combattu toute sa vie le Front national, il n’était pas interdit, (du moins pas encore) et qu’à ce titre, il avait le droit de défiler. Reconnaissons à Christine boutin une certaine constance dans ses propos. ce sont les propos généralement de ceux qui se sentent proche du FN et de ses idées sans, pas calcul politique vouloir sauter le pas. Toujours est-il que nous avons vu un vrai débat politique avec une journaliste non pas chargée d’informer comme le stipule le contrat moral passé avec le contribuable, mais chargée de s’opposer à ceux qui ne partagent pas son idéologie mortifère. Pour en revenir à nos moutons, je pense que le temps est venu de faire cesser ces discussions inutiles en faisant une véritable union de la droite. En effet, les électeurs sont fatigués d’entendre les jérémiades de ceux qui tordent le nez lorsque se pointe un membre du FN dans un rayon d’un demi kilomètre, et ceux, gênés qui disent que ma foi ils pourraient s’en accommoder. La vérité est qu’il faut en finir au risque de voir la gauche au pouvoir contre une majorité de Français, avec cette valse hésitation qui va si bien à la machine à perdre. Que ceux de l’UMP et du FN qui sont suffisamment intelligents pour comprendre qu’il ne faut pas nécessairement avoir en tous points les mêmes idées pour gouverner sur un programme s’entendent et remportent une victoire certaine. C’est ce que fait la gauche depuis 60 ans sans que personne ne trouve à redire au sujet de la présence de ministres communistes se réclamant d’une idéologie aux quelques 80 millions de morts. Alors une bonne fois, entendez-vous! Ceux des deux côtés qui ne veulent pas de cette Union n’ont qu’à rester une bonne fois dans leur coin. On ne retient personne. J’ai envie de leur dire Dégagez! Jacques Frantz