JACQUES CHIRAC EST MORT APRÈS AVOIR PILLÉ L’ÉTAT
Franchement je ne pouvais pas, malgré mon emploi du temps très fourni, privé mes belles lectrices d’une réaction après la mort de Jacques Chirac. Parce que, qu’on le veuille ou non, Jacques Chirac fait partie de l’Histoire de notre pays qu’il a dirigé pendant 12 longues années.
Il est vrai que la défaite de la France à la seconde guerre mondiale n’a porté au pouvoir que des coquins et des traitres. Cependant, c’est un monument de la cleptocratie qui nous quitte aujourd’hui. Derrière le Gaullois des salons de l’agriculture, il ne faut pas s’y tromper. C’est le plus grand coquin connu que le pays ait eu à sa tête.
Chirac, ce n’était pas la main qu’il avait dans le pot de confiture, mais le coude. Des frais de bouche, en passant par les attributions de HLM quand il était maire de Paris, jusqu’au emplois fictifs et aux vols d’argent des campagnes électorales, Chirac n’a dirigé qu’à des fins personnelles. Il n’a dirigé que pour voler.
Cependant, pour diriger il a dû traahir. Aucun problème pour celui qui ne faisait que se déguiser des atours de l’amitié. En 1974, c’est Chaban-Delmas qu’il trahit honteusement en faisant campagne aux côtés de Giscard d’Estaing pour un poste de Premier Ministre. En 1976, préparant son destin présidentiel, c’est Giscard qu’il trahit. Il récidive en 1981 en faisant élire, avec Charles Pasqua et Bernard Pons, François Mitterrand installant ainsi durablement les socialistes et les communistes au pouvoir. Il sera récompensé en 1986 en devenant pour la seconde fois, le Premier Ministre de la France alors sous cohabitation. En 1988, il négocie sans honte avec Jean-Marie Le Pen qui appellera à voter Chirac au deuxième tour de l’élection présidentielle. Certes, cela ne suffira pas à empêcher Mitterrand de faire un second mandat. En 1995, c’est la France qu’il trahit lorsqu’il reconnaît de façon unilatérale la responsabilité de l’État français dans la déportation des Juifs. Même Mitterrand n’était pas allé aussi loin. Jean-Marie Le Pen dira de lui à ce moment-là, “il a payé sa dette électorale”. En 2002, il fête la qualification de Le Pen au deuxième tour en disant en privé, “on les a niqués”. La suite on la connaît: une campagne de diffamation digne des républiques bananières contre Le Pen qui vaudra à Chirac un score de république bananière. Le Chirac qui dénonçait “le bruit et l’odeur” en parlant de l’immigration de masse, refusera péteux de se confronter à Jean-Marie Le Pen dans un débat pourtant de traditiàon. La suite c’est l’UMPS, qui subsiste aujourd’hui sous les traits d’un chapon ridicule.
Chirac, c’est surtout l’artisan de beaucoup de nos misères d’aujourd’hui. Perte de pouvoir d’achat, chômage, immigration invasion avec le regroupement familial, et bien sûr pillage du pays.
Marie-France Garaud a dit de lui "je croyais qu’il était du marbre dont on faisait les statues, alors qu’il n’est que de la faïence dont on fait les bidets. Souhaitons-lui par pure charité de passer l’éternité transformé en bidet voire pire…
Jacques Frantz
On pourrait aussi à bon droit parler de la loi scélérate portant légalisation de l’IVG votée en 1975 sous le gouvernement Chirac, et tant d’autres choses toutes aussi « abracadabrantesques » (sic ce monsieur) les unes que les autres…
Sans aucun doute… On pourrait parler aussi de l’abandon du code de la nationalité en 1986, ou bien de la nomination de Bernard-Henri Lévy comme conseiller pour l’Afghanistan, le retour du PS au pouvoir en 1997 et j’en passe.
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