ГОВОРИТ МОСКВА ICI MOSCOU
J’ai, à de nombreuses reprises entendu le reproche selon lequel les articles que, belle lectrice, tu me fais l’honneur de lire fidèlement depuis plus d’une décennie, seraient empreints de haine ou pire, d’incitation à la haine.
J’ai très envie de répondre que, ne vous en déplaise, la haine n’est pas un délit.
alors pourquoi dans ces conditions l’incitation à ce qui n’est pas un délit en serait un ?
La haine, surtout pour nous chrétiens, est moralement très discutable. Elle est même parfaitement condamnable. Pourtant, on ne cesse de nous répéter qu’un pays laïque méconnaît la morale chrétienne et que le blasphème est un droit. Or tout d’un coup, la haine serait devenue inacceptable puisque son incitation est condamnée. Comment l’incitation à ce qui n’est pas un délit peut en devenir UN ?
Je veux bien reconnaître qu’il m’arrive, comme à tout le monde, d’avoir parfois des accès de haine contre des personnes ou des groupes de personnes. Ma morale m’oblige cependant à les réprimer, ce que je fais de mon mieux. Néanmoins, ce qui est exprimé dans ces pages n’est pas de la haine. Même si je reconnais des propos parfois violents, ils sont toujours la conséquence d’une agression. Parce que la violence que nous exprimons n’est rien à côté de la violence que nous subissons. Pas un jour sans qu’une église soit vandalisée, pas un jour sans que ce que nous avons de plus sacré soit, au mieux moqué, au pire violé et blasphémé. Ainsi, depuis trop longtemps nous accumulons les blessures dont certaines finissent pas être mortelles. Mais contrairement aux gauchistes, nous répugnons à nous victimiser. Notre dignité fait que notre souffrance demeure couverte du voile de la pudeur. Est-ce un tort ? Je ne sais pas. Ce que je sais en revanche, c’est que les persécutions sont bel et bien là, et, trop longtemps, notre absence de réaction a encouragé nos persécuteurs, ceux-ci ne se heurtant à aucune limite. Par conséquent j’ai estimé qu’il était temps de réagir, parce que la réaction, comme dit Chesterton, c’est la vie. Parce que si la majorité silencieuse est persécutée comme elle l’est aujourd’hui, c’est précisément parce qu’elle est restée trop longtemps silencieuse.
Donc que cela plaise ou non, je revendique une certaine violence dans le propos. Cette violence est un droit car “ne pas disparaître” est un droit. Et tant pis si j’effarouche au passage quelques chastes oreilles.
Alors bien sûr, certains lecteurs m’objecteront que Dieu fera justice, (ce qui est vrai), que je dois tendre la joue gauche, etc… Mais la chose dépasse le seul domaine religieux. Certains de ceux qui partagent notre courant de pensée ne sont pas croyants et de toute façon, la persécution dépasse la seule Église. Toute dissidence est aujourd’hui persécutée. Le vaccin, la guerre en Ukraine, l’immigration, la débauche sexuelle, il existe une liste de sujets politiques qui ne cesse de s’agrandir et pour laquelle le régime ne tolère aucune dissidence, aucune nuance, si légère soit-elle. Cependant, nous sommes en partie responsables de cette situation. À force de nous taire, nous avons encouragé nos persécuteurs. Si aujourd’hui certains analystes autorisés parlent d’une “droite décomplexée” c’est bien que, trop longtemps, la droite a été complexée. Pourquoi me demanderez-vous être complexé d’aimer Dieu, son travail, sa famille et sa patrie ? MERDE À LA FIN ! Arrêtons de nous cacher et de nous plaindre ! J’ai trop entendu de gens chialer devant leur télévision qui diffusait les jeux olympiques.
Alors bien entendu, certains m’accusent de violence verbale. Ça c’est déjà faire le jeu de nos adversaires. Parce que nos adversaires sont prêts à absolument tout pour entraver notre liberté d’expression. Ils nous accuseront de tous les maux et créeront sans cesse de nouveaux délits. Violence ? Laissez-moi rire. Le docteur Dor a été condamné pour violence au motif qu’il avait distribué des chaussons tricotés et des médailles de la Vierge. Par contre, on le sait, l’extrême-gauche n’est jamais violente.
Tandis que les antifas et les casseurs au service du régime sont condamnés à des peines symboliques par une magistrature gauchiste qui ne dit pas le droit, mais l’idéologie, la fiche Wikipédia du docteur Dor nous indique qu’il a été condamné à 11 reprises. Je rappelle que l’action du Docteur Dor se limitait à prier devant les abattoirs à tout-petits. Seul son âge avancé lui a épargné la prison ferme.
Parce que ce qu’il faut également savoir, c’est que nos adversaires sont les seuls à définir la nature délictueuse des choses. Tout d’un coup, exhiber un chapelet devient un acte de violence qui mérite la prison, alors que dans le même temps, cramer des bagnoles devient un geste festif et démocratique. En plus, c’est à la tête du client.
Tout ça pour dire que je ne retiendrai pas mes coups contre les gauchistes. Que je continuerai tant que cela sera possible, à les appeler par les noms d’oiseaux, y compris les plus rares, qu’ils méritent.
Jacque Frantz.
La communication non-violente est certes une pratique merveilleuse qui harmonise bien les relations humaines dans certains cas, mais elle ne fonctionne pas à tous les coups, bien loin de là. Son fondateur lui-même disait que si vous vous fixez comme objectif de ne jamais faire de peine à personne, vous ne devenez rien d’autre qu’un gentil cadavre vivant ! Sans compter que les bien-pensants à l’origine du délit d’incitation à la haine sont souvent les premiers à le commettre, se plaçant au-dessus des lois au nom desquelles ils passent leur temps à nous fustiger. Je n’en veux pour exemple que l’ineffable Alba à qui ce blog a donné la réplique récemment, voir ici :
https://jacquesfrantz.com/2024/09/12/les-cafards-dalba-et-le-paquet-de-jean-michel/
Plusieurs choses dans ce commentaire:
1. La manif pour tous a perdu parce qu’en réalité elle n’a pas combattu. Il y avait certes des gens généreux et bien intentionnés, mais sans force. J’ajoute qu’en 2017, une grande parti des manifestants de 2013 ont voté Macron, parce que, quand même, mes économies. Non que Marine Le Pen est quelqu’un de moral, certainement pas, mais au moins il fallait faire barrage à Macron qui n’était que la continuité de François Hollande. Voter Macron, c’était voter Pierre Berger en quelque sorte. Mais bon, quand on a de l’épargne… Il a suffi que des experts au crâne d’oeuf viennent dire à la télévision qu’avec l’extrême-droite ç’en était fini de leurs économies et on connaît la suite.
2. Se battre ou non avec les mêmes armes que l’adversaire. Si ce sont des armes efficaces, pourquoi pas? En tout cas, il vaut pieux se battre avec les armes de l’adversaire que se battre avec aucune arme. Parce que se battre sans armes ce n’est pas se battre. Et ne pas se battre c’est disparaître.
Bonjour,
Merci pour ce poste qui remet les choses en place.
J’ajouterai juste ici, mais tu l’as déjà dit en quelque sorte, que la république française ne réprime que certaines haines, mais en laisse passer beaucoup, beaucoup d’autres et les encourage même.
Sans compter le cahos et la barbarie permanente de beaucoup d’immigrées, qui fait que, si c’est le voisin qui se fait agresser, tout le monde pense et dit ouf, ça n’est pas moi!
je pense, à contrario, à l’attitude exemplaire de la manif pour tous, qui subit l’agitprob de toute la classe médiatique, politique (oui y compris le FN de Marine le Pen), même de certains curetons progressistes. La manif pour tous et ses rejetons, comme les veilleurs, , et j’en passe n’ont jamais répliqués à la haine en quoi que ce soit. Ce fut une attitude moralement admirable mais au final politiquement perdante.
Quand bien même, les LGBT ont gagné leur combat, les calomnies médiatiques continuent depuis 2013 alors que Frijide Barjot et ses copines sont depuis longtemps rentrées à la maison.
Il faut, à un moment donné, se demander du coup si on ne doit pas répliquer bien hélas avec les mêmes armes que l’adversaire.
Parce que non seulement la manif pour tous a perdu son combat, mais plus de 10 ans après, on continue à les insulter et les calomnier. la dernière petite crotte en date étant l’interview du très LGBT et médiatique docteur Baptiste (sic) Beaulieu, écrivain à ses heures perdus, black et donc aussi LGBT et prétendument papa.
Par exemple, ce médecin (sic) peut dire sur une radio publique, entre autre horreurs, que oui, un noir est quand même mieux soigné par un médecin noir.
L’ordre des médecins n’a toujours pas réagi à ce genre de propos à l’heure où nj’écris ces lignes.
Tu as raison aussi dévoquer le Docteur Dor, personage totalement admirable, jamais haineux envers qui que ce soit
Plusieurs choses dans ce commentaire:
1. La manif pour tous a perdu parce qu’en réalité elle n’a pas combattu. Il y avait certes des gens généreux et bien intentionnés, mais sans force. J’ajoute qu’en 2017, une grande parti des manifestants de 2013 ont voté Macron, parce que, quand même, mes économies. Non que Marine Le Pen est quelqu’un de moral, certainement pas, mais au moins il fallait faire barrage à Macron qui n’était que la continuité de François Hollande. Voter Macron, c’était voter Pierre Berger en quelque sorte. Mais bon, quand on a de l’épargne… Il a suffi que des experts au crâne d’oeuf viennent dire à la télévision qu’avec l’extrême-droite ç’en était fini de leurs économies et on connaît la suite.
2. Se battre ou non avec les mêmes armes que l’adversaire. Si ce sont des armes efficaces, pourquoi pas? En tout cas, il vaut pieux se battre avec les armes de l’adversaire que se battre avec aucune arme. Parce que se battre sans armes ce n’est pas se battre. Et ne pas se battre c’est disparaître.