POUTINE CONFIRMÉ DANS SON RÔLE DE TSAR ET D’ENNEMI PUBLIC DE L’OCCIDENT MONDIALISTE
ГОВОРИТ МОСКВА ICI MOSCOU
Vladimir Poutine a été élu dimanche soir avec plus de 87% des voix et une participation de plus de 77%.
Si Vladimir Poutine va au bout de son mandat, il pulvérisera tous les records de longévité à la tête de la Russie. Bien entendu, tout ce que le camp du bien compte de khmers roses, verts, et même rouges, bave de haine devant le sacre d’un président que rien, pas même ses douze cancers, ne semble pouvoir arrêter.
S’il est interdit de parler de fraude massive concernant les élections aux tats-Unis, les médias voyous rivalisent de superlatifs dépréciatifs pour commenter l’élection qui vient de se dérouler sur le plus grand territoire national de la planète. Pensez, organiser une consultation électorale dans un pays qui compte pas moins de onze fuseaux horaires relève de l’exploit.
Bien entendu, on ne peut s’empêcher de penser que le score de Poutine fait “république bananière”. Et de fait, nul doute qu’il doit faire saliver plus d’un chef d’État d’Afrique. Sauf que précisément, lorsque les chefs d’État de la France-Afrique étaient élus avec des scores de nababs, personne n’y trouvait à redire. Pire! Ceux qui donnent des leçons à Poutine sont les mêmes qui ont fait élire Jacques Chirac en 2002 avec plus de 82% des voix. Personne n’a du reste oublié la campagne du deuxième tour opposant Jean-Marie Le Pen, (Dieu veille sur ses vieux jours), et Jacques Chirac, (que le feu de l’enfer le torture sans trêve), et son déferlement de haine, de mensonges et de manipulations en tout genre. Parce que si Chirac avait combattu Le Pen à la régulière, sans notamment, se soustraire au traditionnel débat d’entre-deux tours, il est évident que Le Pen aurait été élu.
Alors bien sûr on peut faire sans cesse des gorges chaudes de la manière autoritaire avec laquelle a été rondement menée cette élection. Pas besoin non plus de dire que le suspense faisait cruellement défaut. Il n’empêche que contrairement aux républiques bananières précitées qui s’enfoncent toujours davantage dans la misère, la Russie affiche des résultats économiques insolents, que les sanctions imposées la bave aux lèvres par Bruxelles, Berlin, Londres ou Washington ne peuvent freiner. Le résultat est là, le niveau de vie de Russes augmente et ils se sont massivement déclarés satisfaits de la stabilité que tente d’apporter celui qui entame sa 25e année à la tête de l’État ou du gouvernement russe.
Que peut-on espérer de nouveau avec cette élection?
Si, comme on l’a dit, l’élection n’a pas brillé par son suspense, elle n’en demeure pas moins chargée d’espoir pour la situation mondiale.
Du changement dans la continuité?
Bien sûr on peut s’attendre à une recomposition de l’équipe gouvernementale. Le très brillant ministre Lavrov devait quitter le ministère des affaires étrangères. D’autres rumeurs de départ ne sont pas suffisamment persistantes pour être mentionnées. En revanche, lors de la conférence de presse qui a suivi l’annonce des résultats, Poutine s’est lâché. En commentant l’introduction du vote électronique, Poutine a déclaré que ce dernier s’était déroulé en toute transparence, contrairement au vote par voix postale aux États-Unis. Faut-il y voir l’accréditation de la thèse de la fraude lors de l’élection de Biden? Personne n’est dupe. En tous cas, si Poutine a des dossiers, on attend qu’il les sorte. Et pendant que vous mangerez des popcorns, je me ferai des toasts au foie gras avec un petit verre.
Jacques Frantz
Jacques, tu n’es pas obligé de grignoter des popcorns pendant la semaine, mais le foie gras c’est seulement le dimanche, et n’oublie pas que le carême chez toi s’arrête le 5 mai 🙂