PETITE CHRONIQUE DE L’OCCIDENT DÉGÉNÉRÉ

ГОВОРИТ МОСКВА En début de semaine dernière, une Américaine de 64 ans est morte par asphyxie dans la nouvelle capsule de suicide mise au point par l’association suisse “The Last Resort” (TLR).
Cette association milite activement pour la culture de mort en aidant à mourir toute personne de plus de 50 ans qui le souhaite.
Le principe est simple: il s’agit d’une capsule en forme de sarcophage (d’où son nom “sarco”) dont la plupart des éléments sont imprimés en 3D. Le patient s’allonge et est enfermé dans la capsule d’où il actionne un bouton vert. De l’azote liquide est libéré, ce qui provoque la mort par asphyxie en quelques secondes sans souffrances. En tout cas, c’est ce qui est promis. Parce que bien sûr, personne n’est revenu pour se plaindre. Cette machine de mort a été mise au pont en Suisse par un néerlandais. On retrouve toujours les pays les plus dégénérés (certains diront avancés ou progressistes), dans une alliance funeste. Le protestantisme a certainement également sa part de responsabilité.
Cela dit, ce nouveau procédé a un peu fait tousser, y compris dans les milieux les plus attachés à la culture de mort.
Pour bien comprendre le principe: tout individu en pleine possession de ses moyens et âgé de 50 ans au moins peut faire appel à TLR qui se propose de mettre à sa disposition gratuitement son engin de mort dans un lieu à convenir. Pas besoin de l’assistance d’un médecin, ni même d’un lieu approprié. C’est ainsi que l’épisode auquel il est fait allusion dans ces lignes se déroule dans une forêt de Schaffhouse. Que du bonheur! C’est gratuit, (en principe), rapide, propre et indolore. Dans ces conditions, pourquoi tant de réticence? C’est qu’en réalité, la concurrence de la mort volontaire est rude en Suisse. Il y a un vrai marché. Les matérialistes pour qui la fin de vie signifie nécessairement la fin des souffrances, après s’être gavés dans un pays prospère, refusent d’affronter le vieillissement et ses conséquences. Cette peur, bien compréhensible, va bien au-delà de la simple souffrance. De surcroît, tout est fait pour encourager la précocité d’une fin de vie volontaire qui évite au système la prise en charge des années les plus coûteuses. “Tu n’es plus rentable, dégage!”
Malgré tout, les faits sont têtus. Ainsi, ce qu’on essai de vous faire passer pour presque “naturel” a, en tout état de cause, bien du mal à être considéré comme tel par l’opinion, même manipulée par un débat tronqué. Du coup, nombreux sont ceux qui considèrent les “nouveaux procédés” comme un excès de pragmatisme déplacé. On a assisté au même phénomène lorsque les associations mettant en oeuvre l’euthanasie ont voulu faire leur promotion dans les établissements pour personnes âgées. L’opinion publique, encore par trop réactionnaire malgré toutes les manipulations aux-quelles elle est soumise, a du mal.
Cependant, la manipulation est bien rodée. On avance une idée, on voit comment ça réagit, on la met en oeuvre dans une semi-clandestinité puis, devant le fait accompli, les autorités finissent par entériner la chose. C’est exactement ce qui s’est passé pour l’avortement, le mariage entre paires de même sexe, ou l’euthanasie.
Les autorités cantonales ont ouvert une procédure judiciaire qui, le temps qu’elle arrive à son terme, aura permis d’ouvrir un débat bien manipulé grâce aux relais médiatiques, qui aboutira à l’acceptation du fait accompli puisque, de toute façon, cela se pratique. Or si cela se pratique, il vaut mieux que ce soit encadré par la loi.
Tout cela promet de belles perspectives pour nous, les “vieux de demain”.
À cela, il convient d’ajouter qu’alors qu’on nous sert du devoir de mémoire des chambres à gaz jusqu’à la nausée, on est en train de préparer l’opinion à l’euthanasie par chambre à gaz. Bien sûr, TLR s’en défend en faisant valoir que ce n’est pas une asphyxie par gazage, puisque l’azote existe dans l’air et que ce dernier ne fait que remplacer l’oxygène. Seuls ceux qui ont mauvais esprit trouveront l’argument spécieux.
Autre grosse épine dans le pied des dégénérés de LTR, les Américains qui n’arrivent plus à exécuter les condamnés par injection létale du fait que les laboratoires du monde entier se sont ligués pour ne plus fournir les produits aux structures pénitentiaires, ces dernières ont déjà repris le procédé à leur compte. Et là, bizarrement, TLR indique que ce processus serait douloureux au motif que le condamné ne voulant pas mourir résisterait au processus.
On rêve devant tant de contorsions et de mauvaise foi.
La réalité est simple: L’occident prétendument développé déteste ses enfants et ses vieux. Et dire qu’on nous avait raconté que l’eugénisme avait disparu avec la défaite du nazisme. On nous aurait menti?
Jacques Frantz