CASSIS TÊTE DE NOEUD

Portrait du Conseiller Fédéral Ignazio Cassis

CASSIS TÊTE DE NOEUD

Certains lecteurs m’ont reproché de n’écrire que pour les “belles lectrices”. Même si je reconnais une vraie préférence pour les femmes, je reconnais aussi que je me dois d’être équitable. Donc, lecteur, sans vouloir te raconter ma vie, tu dois savoir que je me trouvais en ce premier dimanche d’automne à Bellinzone. Et en ce premier dimanche d’automne à Bellinzone il y avait la fête de la musique populaire qui a occasionné de nombreuses perturbations de circulation dans la ville. Je ne cache pas que j’ai trouvé le dispositif de sécurité un peu lourd et envahissant. J’ai tout compris quand je suis allé au restaurant manger la polenta. Outre ma visite, la ville accueillait le Conseiller Fédéral (nous sommes en Suisse) Ignazio Cassis. Pour le lecteur gaulois, toujours rétif à connaître ce qui se passe ailleurs que chez lui, Ignazio est ministre des affaires étrangères et, accessoirement, originaire du canton du Tessin, dont il a même été le médecin en chef avant de poursuivre sa carrière dans les lobbies et les instances fédérales de nos amis helvètes. Enfin quand je dis originaire du Tessin, c’est vite dit. Ignazio Cassis a fort opportunément abandonné sa nationalité italienne un peu encombrante pour diriger le pays. Ce n’est pas parce qu’ils sont suisses que les politiciens sont plus vertueux. Chez Ignazio, l’ambition ça a du bon.
Le restaurant avait mis pour l’occasion la télévision sans le son. Merci à eux! Or au moment où la boîte à images a montré la tête du bonhomme, un homme crié: “Cassis tête de noeud”. La salle a explosé en applaudissements. Cela en dit long sur la popularité des dirigeants de ce pays. Puisque, je crois l’avoir maintes fois démontré, la Suisse est dirigée par des mondialistes à la solde des intérêts privés américains. Nous observerons donc un léger décalage entre les récents résultats des votations et la popularité dans le pays réel. Attention toutefois, car à la différence de chez nous, les Suisses sont armés.
Jacques Frantz

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