BERLUSCONI, LES ADIEUX À UN DÉLINQUANT

BERLUSCONI, LES ADIEUX À UN DÉLINQUANT

BERLUSCONI, C’EST DÉSORMAIS DE LA VIANDE FROIDE, MAIS PAS ENCORE DE L’HISTOIRE ANCIENNE

Demain, c’est tout un pays qui rendra hommage à un type qui a incarné presque cinq décennies de réussite politique et surtout économique. Les médias italiens ne ménagent pas leurs efforts pour couvrir la disparition de celui qu’ils appelaient “il Cavaliere”. C’est du reste comme cela que le roi appelait Mussolini. Passons!
Ce que Berlusconi laissera, c’est un pays surendetté, un pays qui, ayant tourné le dos au fascisme, c’est donné entièrement à la mafia ou plutôt aux mafias. Faut-il en effet qu’un pays soit malade pour qu’un homme politique de premier plan ose déclarer “comprendre” ceux qui fraudent le fisc. Pour autant, Berlusconi n’aura rien réformé. Au contraire, il aura accompagné l’Italie s’enfonçant dans son marasme. Surendettement, délinquance, bureaucratie, immigration massive ou encore allégeance servile à l’Union soviétoïde de Bruxelles.
Nous ne conclurons pas ce billet sans rappeler que Berlusconi comptait chez nous quelques bonnes consciences de gauche. Parce que Berlusconi était l’ami de tous les socio-démocrates. C’est son ami Craxi qui a taillé une loi sur mesure pour répandre la télé poubelle dans toute la péninsule. C’est cette télé poubelle que Berlusconi exportera en France chez son ami Mitterrand.
D’autres mieux que moi ont parlé des divers scandales sexuels d’un Berlusconi, ami des enfants et surtout des très jeunes filles.
Bref, sans vouloir trop charger la mémoire de l’homme d’affaire et de l’homme tout court, celui qui disparaît aujourd’hui est bien à l’image de notre société vautrée dans la rapine et la débauche, pourvu que ça génère du cash.
Jacques Frantz

4 commentaires

  1. Ben oui mon bon monsieur, mais on connaît la chanson :
    « Il est toujours joli, le temps passé,
    Une fois qu’ils ont cassé leur pipe,
    On pardonne à tous ceux qui nous ont offensés,
    Les morts sont tous des braves types. »

    Et ce n’est pas ce cher tonton Georges qui me contredirait, puisque même le pape, depuis son lit de malade, a trouvé moyen de rendre hommage à l’homme en question en saluant, je cite, son « tempérament énergique » ! Pour ceux qui n’auraient pas encore compris…

  2. … et c’est surtout le grand ami de poutine dont il fut un grand admirateur, et qui pleure la disparition d’un homme irrempmplaçale
    Merci de bien vouloir traduire, pour un simple mortel cet oracle :
    “encore allégeance servile à l’Union soviétoïde de Bruxelles.””

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