JOE BIDEN VA-T-IL RENTRER AU GARAGE?
Si les médias européens en parlent peu, les médias américains ne lâchent pas l’affaire. À croire qu’aux États-Unis, la liberté d’expression bouge encore. Vous m’avez compris, je veux parler de l’affaire des documents classés secrets découverts dans le garage du Président Joseph Robbinet Biden. Bon! Quand je dis Président, reste à savoir pour combien de temps. J’ai toujours pensé et je pense encore que Biden n’ira pas au bout de son mandat. Je suis conscient de prendre un risque car il y a toujours un risque à prédire l’avenir. Cependant, l’affaire est intéressante. Tout le monde se souvient avec quel tapage le FBI était allé chez Trump à Mar-a-lago pour récupérer des documents classés que l’ancien Président à qui l’élection de 2020 a été volée, détenait dans un coffre.
C’est un peu la différence entre les deux personnalités. L’histoire dira peut-être si Trump avait ou non le droit de détenir ces documents, mais toujours est-il que quand Trump détient des documents importants, il ne les laisse pas traîner à côté de sa voiture préférée.
Là, on aurait retrouvé des documents dans un garage près d’une Corvette de Oui-oui probablement équipée d’essuie-glaces à l’intérieur… Pour faire bonne mesure, des documents ont aussi été retrouvés dans les locaux d’un groupe de réflexion travaillant à l’élection du démocrate. Comme d’habitude, les spéculations vont bon train sur la nature des documents trouvés. Cependant, lorsqu’on sait tout ce que Robbinet avait à cacher sur l’exercice de sa vice-présidence, on peut imaginer que c’est du lourd.
Je crois très sincèrement que cette histoire sent le coup monté. Certes, Biden est un grand malade qui n’a plus toute sa tête! Mais tout de même, laisser traîner des documents classés secret-défense comme de vulgaires feuilles de brouillon, franchement ça ne prend pas. Aux États-Unis, qui est le pays de tous les possibles, il ne serait pas étonnant que l’État profond veuille se débarrasser du Président. Le calendrier est plus que suspect. Les documents ont été retrouvés avant l’élection de mi-mandat, mais le grand public n’en a eu connaissance qu’après. Même chose pour le portable du fils Biden (Hunter), affaire que les journalistes voyous ont tout fait pour étouffer juste avant l’élection présidentielle de 2020, ce qui en dit long sur la sincérité des deux scrutins.
Si vous visitez régulièrement ces pages, vous savez qu’il m’arrive souvent de comparer Joe Biden à Brejnev. Durant des années, l’État soviétique trouvait commode d’avoir à sa tête quelqu’un qui n’était pas toujours très clair dans la sienne de tête. La presse et les observateurs occidentaux ont à de nombreuses reprises fait des gorges chaudes sur une prétendue sénilité du Secrétaire Général du Parti Communiste de l’Union Soviétique et chef de l’État Soviétique Leonid Brejnev. On se souvient d’un rapport lu deux fois ou de difficultés d’élocution. Cependant, Brejnev n’était pas sénile. Il était certes alcoolique et sous antidépresseurs, (ce qui ne fait pas bon ménage), mais il était lucide sur ses capacités à diriger le pays. Du reste, conscient de l’ampleur de la tâche, Brejnev cherchait à se faire remplacer dans ses fonctions, ce qu’il n’a pas eu le temps de faire car terrassé par une crise cardiaque le 10 novembre 1982. Cependant, comme je l’ai dit, beaucoup avaient intérêt à son maintien en fonction à des fins de manipulation et de corruption. Toute ressemblance avec une situation actuelle serait totalement fortuite.
Sauf que, (je ne vous apprends rien), le monde a changé. S’est opérée en effet une révolution dont on n’a pas fini de mesurer les effets. Jusqu’au début des années 2000, il existait un monopole de la diffusion aux mains de quelques professionnels. Il existait un appareil photo par famille, et posséder une caméra coûtait cher. Encore fallait-il avoir ces appareils à portée de main au bon moment. J’entends encore ma grand-mère dire “Dommage qu’on a pas pris l’appareil”. Aujourd’hui, presque chaque individu à sur lui en permanence, non seulement de quoi photographier et filmer, mais encore il peut diffuser, y compris en temps réel. Cela veut dire que les professionnels de l’information en ont perdu le monopole et le contrôle. C’est je pense une des raisons pour laquelle les journalistes sont de plus en plus agressifs et malhonnêtes. Si à l’époque il était relativement facile de cacher les défaillances du maître du Kremlin, c’est aujourd’hui devenu très compliqué. Yves Mourousi, célèbre journaliste et présentateur dans les années 70 et 80 aimait à raconter que lors d’une interview que lui avait accordée le numéro 1 soviétique, il avait été contraint d’enregistrer ses questions, d’attendre à son hôtel jusqu’au lendemain pour que lui soit remis un enregistrement monté avec les questions et les réponses. De nos jours, le moindre dérapage du Président des États-Unis est immédiatement porté à la connaissance du monde entier. Du coup, le “pion manipulable” devient un vrai boulet. Or on voudrait se débarrasser de ce boulet qu’on ne s’y prendrait pas autrement. On suit de près cette affaire tant il serait jouissif de voir l’État profond américain être obligé à une modification de casting. La raison pour laquelle elle tarde, c’est l’incompétence et la médiocrité de Kamala Harris que Joe Biden considère déjà comme la Présidente.
On attend la suite.
Jacques Frantz