ÉLECTIONS AMÉRICAINES, DEMAIN C’EST FINI
Je poste ce soir cet article que je veux assez court pour faire le point sur le feuilleton des élections américaines qui nous aura beaucoup occupés.
Vous le savez, je suis d’un naturel plutôt pessimiste. C’est ma manière à moi de me protéger des déceptions. Or les déceptions ont été grandes pour qui répugne à voir les communistes arriver aux affaires. Alors si vous le voulez bien, nous allons faire un peu le point des anomalies autour de l’investiture de Joseph Robbinet.
Cela ne vous aura pas échappé, l’investiture (épargnez-moi de grâce le mot “inauguration qui est un anglicisme vulgaire), ne se déroule pas comme à l’ordinaire. J’ai envie de dire que ce qui devrait être la victoire de la démocratie n’a de démocrate que le nom. En effet, l’armée a été déployée de façon exceptionnelle. Pour une fois, le terme ”état de siège“ n’est pas trop fort. Vingt-cinq mille militaires pour une investiture, pour protéger le ”Belt Way“, (1) cela me semble un peu disproportionné. Alors bien sûr, les gauchistes m’objecteront qu’avec un fou comme Trump on ne sait jamais, que tous ses électeurs sont, si l’on en croit Hillary Clinton, des ”minables », que ces gens-là sont armés, qu’ils ont fait une démonstration de force déjà le 6 janvier etc…
Le 6 janvier, justement, même si la gauche toujours malhonnête a beaucoup monté en épingle les événements survenus peu après ou même pendant le discours du Président Trump, il n’y a même pas eu de coup d’État d’opérette. Certains ont du reste posé les bonnes questions à propos de la facilité avec laquelle les “insurgés” sont entrés au Capitol, je n’y reviendrai pas. Sauf que pour faire un coup d’État, cela ne suffit pas. Ce qui pose question en revanche, c’est l’attitude tout à fait irrationnelle des Démocrates. Nancy Pelosi s’est beaucoup agitée avec des comportements frisant, sinon la folie, tout au moins une irrationalité peu digne d’un Président d’une assemblée parlementaire. Chacun est par conséquent en droit de se demander ce que cela cache. Si l’on ajoute que, n’obtenant pas la destitution immédiate du Président, elle est allée jusqu’à demander que soit retirés au Président les codes nucléaires, on atteint des sommets de connerie. Or la vieille Pelosi est depuis trop longtemps en politique pour imaginer une seule seconde que son agitation avait une chance, même mince, d’aboutir. On est donc en droit de se poser la question “à quoi bon”? Comme je l’ai déjà dit dans ces pages, de quoi avaient-ils peur? Si on en croit la propagande de la gauche mondialiste, la victoire des Démocrates est sans appel, voire écrasante. Pourtant, quelque chose ne passe pas. Il faut en effet être aveugle pour ne pas voir que Biden n’a pas fait une campagne de gagnant. Les images parlent d’elles-mêmes. D’un côté vous aviez des meetings de Trump portés par une foule d’innombrables supporters enthousiastes, et de l’autre, vous aviez Leonid Brejnev qui parlait du fond de sa cave, encouragé par 200 ploucs qui klaxonnaient dans leur bagnole. Et on voudrait nous faire croire que ce type est le mieux élu de toute l’histoire des États-unis? Franchement, même d’un point de vue purement statistique, ça ne joue pas.
Ensuite, l’investiture qui doit se tenir demain, devrait se dérouler sous un protocol là aussi hors normes. Le Président en exercice est sensé transmettre les attributs du pouvoir à son successeur. Qu’il n’assiste pas au reste de la cérémonie se comprend, dans la mesure où c’est la manière qu’il a choisi pour protester contre un résultat qu’il conteste. Or on apprend que le Président sera absent de Washington au moment où le nouveau Président doit lui succéder. Bizarre pour quelqu’un qui est supposé transmettre des codes militaires. Vous me direz, le vice-président sera là. D’accord, mais le Vice-président est occupé à transmettre ses attributs de fonction au nouveau Vice-président. d’un point de vue protocolaire il y a quelque chose de boiteux.
On apprend en outre ce soir que l’armée s’est également déployée dans les grandes villes d’un certain nombre d’États. Alors sans aller, parce que je le répète, c’est ma nature, jusqu’à penser qu’une prise du pouvoir par les militaires se prépare, je note qu’il est incontestable que des choses peu ordinaires sont en train de se dérouler.
Au cas où, j’ai fait provision d’une bouteille de champagne bien au frais. On n’est jamais trop prudent.
Jacques Frantz
1: Belt way: nom donné à Washington à la ceinture qui entoure les institutions américaines.
Je recommande de jeter un coup d’oeil à la dernière capsule de l’excellente chaîne La croix du sud.
J’ai décidé de ne rien poster sur Twitter demain en protestation contre les mesures partisanes prises par ce réseau. Il n’y aura donc pas d’article.