LE SÉJOUR IRÉGULIER EN FRANCE N’EST PLUS UN DÉLIT
Le Conseil constitutionnel vient de donner raison au militant fasciste d’extrême-gauche Cédric Herrou pour son action en faveur des clandestins.
Dans son communiqué du 6 juillet, le Conseil constitutionnel indique qu’il est désormais contraire à la Constitution de poursuivre celui qui vient en aide à un délinquant. Le Conseil, instance d’abord politique puisque siègent deux anciens premiers ministres socialistes, considère que poursuivre ceux qui viennent en aide aux personnes entrées clandestinement sur notre territoire est contraire à la Constitution de notre pays. Je vais te surprendre lecteur, mais je suis tout à fait d’accord avec cette décision. Cependant, la décision ne saurait s’appliquer aux seuls délinquants contrevenant à nos lois sur l’entrée et le séjour sur le territoire. Si nous allons jusqu’au bout de cette logique, il serait nécessaire que cette solidarité s’applique à tous les délinquants en cavale. Je ne vois pas au nom de quoi nous devrions opérer une discrimination à l’égard de nos chers délinquants. Ainsi, si une fiante de goéland de la trempe de Cédric Herrou aide un évadé de prison ou un terroriste multi-récidiviste à se soustraire aux autorités policières ou judiciaires, il serait anormal qu’il fût poursuivi pour “délit de solidarité”. Alors évidemment, certains pisse-vinaigres me rétorqueront que Cédric Herrou est un militant, qu’il oeuvre en faveur de la suppression des frontières et qu’on ne peut pas faire de la solidarité un délit. Sauf qu’il y a des lois qui régissent l’entrée et le séjour sur le territoire, et que ne pas s’y conformer ou aider autrui à ne pas s’y conformer donc à enfreindre la loi, fait de vous un délinquant ou un complice. Ne pas respecter la loi aussi constitue une infraction à la Constitution. Dans ce cas comme dans bien d’autres, les ultra privilégiés du Palais royal se sont montrés tout sauf sages.
Jacques Frantz