# UNE FOIS DE PLUS MOUMOU S’EST PRIS LES PIEDS DANS LE TAPIS

UNE FOIS DE PLUS MOUMOU S’EST PRIS LES PIEDS DANS LE TAPIS

Oui j’entends lecteur ta voix de dépit. “Enfin un article”. Je sais que je n’écris pas assez sur ce blog, mais la vie politique me navre tellement que j’avoue perdre courage à la commenter. alors en ce temps de fêtes, je me borne à commenter la vie politique seulement lorsque je considère que nous descendons encore d’un étage vers l’abîme. c’es ce qui s’est passé avec la gestion par François Hollande de l’affaire Jacqueline Sauvage, qui a trouvé son épilogue cette semaine.

Figure-toi lecteur que j’ai eu la joie de recevoir mon frère et sa famille pour célébrer noël dans un cercle chaleureux et bienveillant, ce qui nous change. Bien sûr nous avons aussi parlé un peu de l’actualité. Heureusement très peu, mais très peu c’est encore trop, car j’ai pu voir les ravages que fait la propagande crypto-marxiste de la télévision sur tous ces gens qui auront le droit de vote en 2017. Ce qui me dérange, ce ne sont pas tellement les opinions, mais plutôt l’incapacité d’analyse. J’ai pu le voir lorsque nous avons appris la grâce de Jacqueline Sauvage coupable d’homicide volontaire sur la personne de son mari après 40 ans de violence conjugale jamais, soit dit en passant, établi par la justice. Donc Madame Sauvage a agi en sauvage, c’est-à-dire qu’elle s’est substituée à la justice pour appliquer à son mari une peine sans rémission.

La justice a fait son travail. Il y a eu une instruction, un procès et une condamnation modérée tenant compte des circonstances atténuantes. La machine médiatique s’est mise en marche avec tout son réseau de pétasses féministes qui doivent davantage leur notoriété à leurs postures qu’à leurs talents. Dans un premier temps, François Hollande a prononcé une grâce partielle. Malgré la pression des réseaux médiatiques, les magistrats ont tenu ferme sur leurs positions en considérant, comme je l’ai dit, que la peine prononcée tenait compte de l’ensemble des tenants et des aboutissants d’une affaire complexe et douloureuse. Ainsi, ils ont rejeté toutes les demandes de mise en liberté ou de remise de peine extraordinaire. Du coup, Moumou qui n’entend que la chose idéologique et politique, est revenu sur sa grâce partielle pour prononcer une nouvelle grâce, totale cette fois, provoquant de fait la mise en liberté immédiate de madame Sauvage coupable, rappelons-le, d’avoir exécuté son mari en lui tirant dans le dos.

Qu’on me corrige si je me trompe, mais je ne crois pas qu’il y aie de précédent où un président prononce deux grâces sur une même affaire.

Le droit de grâce est une prérogative dont le chef de l’État est le seul à jouir. La grâce est destinée à humaniser une procédure judiciaire qui ne peut prendre tous les facteurs humains en considération. Cette grâce qui ne peut s’appliquer individuellement ou collectivement que de manière exceptionnelle, s’applique au cas par cas. Ici, le président a rendu une décision de grâce prévoyant une atténuation de la peine et pas une dispense. C’est son droit et sa prérogative, et il n’y a rien à dire. Voyant que la pression sur les magistrats n’aboutissait pas, les chiennes de garde idéologiques aux ordres de qui se trouve le pouvoir n’ont pas lâché l’affaire et ont obtenu comme on l’a vu une seconde grâce. Et c’est là que réside le scandale. Le droit de grâce a ici été utilisé pour corriger la décision des magistrats. Or corriger la justice c’est l’affaiblir.

En revanche, ni la justice, ni le président de la république ne faiblissent lorsqu’un pauvre type accablé de charges tire sur le énième cambrioleur qui vient dévaster son commerce. Lui n’aura que ses yeux pour pleurer sur sa vie en morceaux sans que les stars de médias et de la politique s’en préoccupent.

Jacques Frantz

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