ILS NE SE REPOSENT JAMAIS

ILS NE SE REPOSENT JAMAIS

J’aurais aimé commencer 2015 avec des choses légères et optimistes, mais décidément, ce pouvoir, qui va bien au-delà du gouvernement, ne nous laisse pas une minute de repos. C’est du reste leur technique. IL s’agit de la technique du harcèlement antidémocratique, eux qui se targuent d’être de grands démocrates.

Aussi, avant de vous laisser pour quelques temps, je suis obligé de revenir sur quelques événements survenus en ce début d’année. J’aborderai la manière dont le gouvernement a traité trois sujets très chauds en ce début d’année.

Tout d’abord, les voitures incendiées. Il y en a eu 804. Eh bien croyez-moi si vous voulez, c’est un sujet de joie pour le gouvernement qui met en exergue un nombre qui serait en baisse. Pour celui qui a vu cramer sa bagnole en guise de cadeau de réveillon, c’est toujours une consolation que de savoir que même si l’automobile qu’il n’a pas fini de payer a cramé, moins de gens sont dans son cas. De surcroît, ce pouvoir qui est passé maître dans l’art de tout manipuler fait une distinction très fine qui personnellement m’avait échappé, (comme quoi je ne suis pas assez tordu), entre voitures brûlées et voitures incendiées. Une voiture incendiée est un véhicule auquel on a mis le feu. Mais, (il fallait oser), les voitures qui crament autour à cause de la propagation de l’incendie ne sont pas des voitures incendiées et donc elles ne sont pas comptabilisées. Vous allez me dire, que le diable se cache dans les détails. Je vous répondrai que même avec des feux de voitures, le gouvernement réussit à nous enfumer.

Ensuite, il y a eu le cadeau de ce début d’année offert à la communauté internationale par le roi Salman d’Arabie Saoudite. Pensez, 47 exécutions capitales après la prière de ce vendredi 1er janvier. Quand je pense qu’une exécution au Texas de Bush faisait la une trois mois avant et trois mois après, la pudeur de jeune fille de la diplomatie française a vraiment de quoi nous laisser pantois. Pour rappel, (désolé pour les âmes sensibles), au pays de la religion de tolérance, de paix et d’amour, on exécute par décapitation puis on crucifie les corps en les exposants jusqu’à pourrissement des chairs. Si Assad s’était permis ce genre de choses, on aurait vu M. Fabius, ministre des affaires étrangères d’Israël, sur tous les plateaux venir nous expliquer que décidément non, ce type n’est pas fréquentable. Le roi Salman, lui, vient passer ses vacances en France. J’ajoute que c’est ce pays-là qui finance chez nous les constructions de mosquées avec la bénédiction halal du pouvoir en place et des municipalité"s UMPS.

Justement, puisqu’on parle de mosquées, la transition est toute trouvée avec cet événement survenu à Valence. Là, un adepte de la religion de paix et d’amour a foncé avec son véhicule sur quatre militaires en faction devant la mosquée du bled. Pardon, du lieu, en poussant les cris porcins que les musulmans ont l’habitude de proférer en pareil cas. Je ne cesse de m’interroger sur cet événement. D’une part, le pouvoir devrait prendre bonne note de la gratitude des mahométans qu’il s’évertue à protéger. De quoi? On se le demande. Certainement des catholiques intégristes. C’est vrai qu’on voit tous les jours des catholiques tradi foncer sur les mosquées après avoir assisté à la messe célébrée selon le rite de Saint-Pie V. Je rêve quand j’entends sur les radios du pouvoir que le fou d’Allah en question n’était pas un Musulman radicalisé. Alors si c’est ça l’islam modéré qu’on veut essayer de nous vendre, je comprends la méfiance de mes lecteurs. Donc je propose aux petits merdeux talibanlieusards d’aller vivre leur foi et bouffer leurs cochonneries halal en Arabie saoudite en parfaite harmonie avec le roi Salman empli de piété et d’amour.

Désolé lecteur de ne pas avoir mieux à te proposer et de recommencer l’année sur les chapeaux de roues, mais, comme je le disais en préambule, ce pouvoir ne se repose jamais. Mais nous gardons le cap. “Hollande dégage” doit rester le maître mot de 2016. Non, on ne lâchera rien.

Jacques Frantz

2 commentaires

  1. Bonjour, à la lecture du début de votre texte, j’ai un doute : sommes-nous en 2015 et tout va bien encore, ou en 2016 et rien ne va plus. Devrions-nous attendre 2017 pour que les choses changent enfin ?

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