Mon oreille droite a été approchée pour adhérer à Sens Commun. Mon oreille droite étant plus à droite que moi, j’ai écouté avec beaucoup d’attention ce qu’elle avait à me dire. Par galanterie autant que par courtoisie je suis allé sur le site de Sens Commun.
À mon avis il y a méprise. Sens Commun vient trop timidement et surtout trop tard. En plus, l’auteur de ces lignes n’oublie pas le passé. C’est bien d’être soutenu par Claude Goasguen, mais, je me souviens lorsqu’il parlait des miasmes du Front national. Or aujourd’hui, ce sont ses électeurs que vient draguer Sens Commun. Méritez-vous les suffrages de ceux que vous insultiez hier?
En outre, comment faire confiance aujourd’hui à ceux qui ont été ministres hier?
Quand Sens Commun dit “nous ne donnons pas de consignes de vote”, ce n’est pas ça que nous voulons. La seule consigne c’est battre la gauche partout où c’es possible. Ce pays est majoritairement de droite et souhaite être gouverné à droite. Seules des manoeuvres politiciennes permettent à un système fait de gens interchangeables de se maintenir au pouvoir. Voilà pourquoi, après mûre réflexion, Sens Commun me fait davantage penser à une canne à pêche aux suffrages des électeurs de droite.
En conséquence, nous attendons un grand rassemblement que où chacun à droite trouverait sa place. Le jour où Henri Guaino et Eric Ciotti accepteront de siéger dans un gouvernement aux côtés de Bruno Gollnisch, de Philippe de Villiers et de Bernard Antony, alors ce jour-là on pourra parler de véritable sens commun pour le bien de la nation.
Jacques Frantz