Si ça s’est un remaniement, je veux bien me faire archevêque.
Ce gouvernement est avant tout socialiste
On nous avait promis un gouvernement resserré. En réalité c’est un gouvernement presque aussi nombreux que le précédent. La nécessité de renvoyer des ascenseurs et de filer des postes aux copains, pardon aux frères, est une priorité absolue.
On nous avait promis un remaniement, et au bout du compte, on a à peu d’exceptions près, exactement les mêmes. Les plus naïfs, j’avoue que j’en ai fait partie, croyaient qu’au moins nous aurions la satisfaction d’être débarrassés de Taubira. Le maintien de Taubira au ministère de l’injustice est très chargé de symboles. Il symbolise la surdité de ce président, et il symbolise surtout le refus de l’apaisement. Derrière ce refus il y a l’autoritarisme et n autisme quasi féodal. Nous sommes les Seigneurs, nous y sommes et nous y resterons.
Si ce président avait un tant soit peu de compétence et de sens de la cohésion nationale, il aurait cherché l’apaisement. Ce président a fait passer en force la loi sur le mariage des invertis. Quand je dis « en force », je devrais dire avec une violence sans précédents. On rappellera que ce gouvernement a manipulé les chiffres des manifestations contre le mariage homosexuel. On rappellera qu’il a réprimé ces mêmes manifestations de façon sauvage. Si un gouvernement de droite en avait fait le quart contre une manifestation anti-CPE, s’eût été la révolution. J’imagine que Amnesty International aurait vilipendé la France. Ce gouvernement s’est assis sur une pétition de plus de 700 000 signatures. Pourtant, ayant obtenu, on a vu comment, ce qu’il voulait, il eût été sensé de chercher une forme d’apaisement, de calmer le jeu en quelque sorte. En confirmant Taubira dans ses fonctions, ce gouvernement ajoute à la violence l’humiliation.
D’autoritarisme en provocations, d’incompétence en humiliation, il nous reste à espérer qu’Emanuel ratier a vu juste sur Radio Courtoisie le 2 avril dernier quand il disait que ce gouvernement ne tiendrait pas deux mois.
Courage!
En attendant n’oublions pas le mot d’ordre qui conclura ces articles, « Hollande Dégage ».